En fait, juste pour vous montrer à quel point ma TL sait faire preuve d'éclectisme.

Aujourd'hui, c'est la journée contre les violences faites aux femmes et dans toute ma fougue naturelle, je voulais vous en parler. Non pas pour faire comme tout le monde (j'aime pas faire comme tout monde), mais parce que ce sujet me tient royalement à cœur. Le souci, c'est que je ne sais pas quoi en dire. J'ai l'impression que tout a déjà été dit et je n'ai ni de témoignage à apporter, ni d'analyse pertinente à développer. Pourtant, de cette cause il faut parler car en France, une femme meurt sous les coups de son compagnon en moyenne tous les deux jours.

Alors quoi? Je vous fait la liste des inégalités hommes/femmes? Je clame haut et fort que les femmes ne sont pas des punchingballs ? Ça serait enfoncer des portes ouvertes, une fois de plus.

Mais le sujet est important et mérite d'être évoquer. Est il franchement logique qu'au XXIe siècle, des hommes se comportent comme des bêtes envers leurs femmes? Enfin, vous allez me répondre qu'ils se conduisent aussi comme des bêtes entre eux, et vous auriez raison. Mais le cas des femmes battues est poignant car il s'agit d'une violence dûe à l’absence de pénis. Comme si ce dernier était une preuve de respectabilité.

En fait, moi je crois que toute cette violence c'est surtout la preuve que les hommes, ils sont jaloux de notre clitoris.

 Alors aujourd'hui, avec mon club des Vagins, on enfile nos jupettes, on libère nos gambettes et s'en va crier notre fierté d'être femmes à travers les rues.

EDIT de 15h : suite à de nombreux commentaires me reprochant une omission, je corrige illico ce qui pourrait être comme mal interprété. Je suis tout a fait consciente que les violences ne sont pas uniquement tournées envers les femmes, que certains hommes sont eux-mêmes victimes de ces dérives et évidemment, c'est un fait tout aussi regrettable et alarmant. Je m'excuse donc, auprès de ce qui en auraient été choqués, de ne pas avoir abordé ce sujet.

2° EDIT de 23h : Allez lire l'article de Nina!

Je me relâche les cocos, et ça voyez vous, c'est mal. Enfin quand je dis que je me relâche, je parle surtout du blog et j'en suis bien la première contrite! Ma vie prends un nouveau tournant, mais tout est encore trop flou pour que j'en dise d'avantage. Je dois étudier, faire des choix et être au clair avec moi-même.

Malgré tout, la vie continue et le coup de mou automnale aussi. Heureusement que les amis sont là pour nous remonter le moral. C'est dans cette optique que Poulet moi-même nous sommes retrouvés cette semaine pour aller visiter l'exposition de Larry Clark au MaM. Vous savez, il s'agit de cette expo qui a fait coulé beaucoup d'encre à cause de l'interdiction aux mineurs. Puisque Poulet et moi sommes majeurs et vaccinés, et même curieux et plein d’intérêt, on a voulu nous aller voir ça de plus près. Mais pas de bol, il y avait foule et le nombre de personnes attendant de pouvoir pénétrer dans les lieux nous a rebuté. Faut dire qu'il n'y a qu’une unique file d'attente pour les trois expositions que propose le musée, parmi lesquelles celle de Basquiat qui attire beaucoup de monde et que je veux voire (aussi).

Du coup, Poulet et moi on s'est réfugié dans un café où on a pleuré sur notre manque de chance et dans lequel nous nous sommes lamentés sur les soucies de la vie d'étudiants. Bref, j'étais là, devant mon expresso-sans-sucre-merci, en train de soupirer bruyamment quand Valérie Damidot fit une brusque entrée triomphale furieuse  dans le café (qu'elle n'a pas redécoré).

Elle s'est posée juste à côté de nous pour manger des tartines et avaler un chocolat chaud. J’ai presque eu envie de lui demander si elle avait pas des stickers sous la main, mais Poulet m'a fait remarquer que ça ne se faisait pas. N'empêche que le patron du café, il lui a offert ses conso à Damidot, et ça non plus ça se fait pas!

Et pendant ce temps là, mes chats fous ont trouvé un nouveau jeu : les feuilles mortes toutes mouillées qu'ils vont récupérer sur le toit pour mieux saloper mon intérieur.

Du coup, j'ai acheté un pouf rouge.

PS: Je m'insurge contre ce qui est arrivé à Vieux Félin, talentueuse bloggueuse de son état, qui a récemment perdu son job à cause de son blog. Elle vous expliquera ça mieux que moi qui la soutient à 100%.

Donc oui, ma semaine fut très chargée d'un point de vue conjoncturel, émotionnel et social. Car outre les changements qui s'amorcent, j'ai vu et surtout revu certaines personnes, notamment T.

T., c'est juste un super-trop-bon-copain du lycée avec lequel j'ai continué à rigoler, à picoler et à partager lors de mes premières années de fac, quand j'étais encore là bas, à Dijon. Qu'est ce qu'on a pu se marrer tous les deux, pour des bêtises le plus souvent. T. C'est trop mon pote de la mort.

Sauf qu'en septembre 2009, il y a plus d'un an donc, il quittait Dijon pour Lyon alors que j'allais m'installer à Paris. Pris par nos vies respectives et surtout par nos études et obligations consécutives, nous n'avons presque pas communiqué durant les 13 derniers mois. Égarés nous étions, mais nous savions pertinemment au fond de nous-mêmes que le temps des retrouvailles viendrait.

Et voilà, T. s'est installé à Paris cette semaine et, à peine arrivé dans notre belle capitale, il est viendu (si, si) me retrouver. Si c'est pas fantastique ça?!

[Via SweetLolita]

Là où je veux en venir, c'est que ces instants là sont ceux qui rappellent ce qu'est une véritable amitié. Un an que l'on ne s'était pas, pas parlé, ni rien. Et pourtant, en nous retrouvant ce fut comme si nous nous étions quittés la veille. La conversation a reprise tout naturellement, sur tout et sur rien, sur nos emmerdes et nos passions. Une véritable amitié ne meurt pas d'une longue séparation, mais elle murit en sourdine, elle se renforce en nous pour réapparaître au moment des retrouvailles. Près de trois heures nous avons discuté lors de celles-ci, trois heures magiques que nous n'avons pas vues filer.

Les copains, y'a que ça de vrai!

JOYEUX N'HALLOWEEN !!!

(moi, je retourne à mes fourneaux)

  Cette semaine automnale sera marquée par un événement que je me doit de rappeler : d'ici moins d'une semaine, nous fêterons Halloween et toutes les citrouilles qui vont avec !

Malheureusement, je dois admettre que par chez nous, on a tendance à mettre cette fête de côté au profit de la sordide Toussaint. Rendez vous compte, nous sommes si moroses en France que nous préférons aller pleurer dans les cimetières plutôt que de nous goinfrer de bonbons en faisant "Bouh" aux voisins! Si c'est pas dramatique quand même.

Surtout que, c'est pas parce qu'on fait follement la fête qu'on ne célèbre pas nos morts pour autant. Au contraire, je pense qu'il est bien plus judicieux de leur rendre hommage en profitant de la vie et des plaisirs qu'elle nous offre.

Halloween c’est ça pour moi ; une célébration des disparus, qui passe par la jouissance de tout ce qu'ils ils ont aimé pendant leur vie.

Bien que les Américains soient toujours aussi friands de cette fête, dont les origines sont belles est bien celtiques (j'y reviendrai. Plus tard.), l'Europe n'a jamais vraiment accroché à la tradition. Trop commerciale qu'ils disent... Comme si la fête des mères et Pâques n'étaient absolument pas liées à l'économie! Du coup, les boutiques se parent des couleurs de Noël dès la mi octobre, oubliant ainsi de célébrer Halloween comme il se doit. Et ça, c'est bien dommage...

Il est donc de mon devoir d'organiser, chaque année, une fête digne de ce nom, en plus ou moins grand comité en fonction des circonstances.

L'année dernière, Tina, Marco et moi même avions hanté le Marais, fardés en rouge et noir comme des bitches de l'enfer. Et on a sacrément bien rigolé! J'espère que cette année sera un tout aussi bon cru, avec des rires, des gourmandises et des copains dedans.

 Ceci dit, je ne suis pas la seule à préparer le coup, puisque même Diglee organise sa soirée du 31 Octobre. 

D'ici la, je vais vous en faire bouffer de l'halloween, et à toutes les sauces! Au moins, vous êtes prévenus...

PS : On reste dans le même genre avec ma copine la fée Mélusine, à propos de laquelle j'avais vaguement promis un article. Celui ci existe bel et bien, mais c'est sur Access que vous ouvez le lire!

Malgré les grèves et le cabossage, Lilith a courageusement affronté la fraicheur de ce mardi matin pour se rendre en cours. Ce dont elle ne se doutait pas, c'est que sa toux avait profité de la nuit pour muter en une violente crève-pas-loin-de-la-grippe....

Dans le métro, après avoir avaler mon sachet de sirop, je fus prise d'une quinte qui fit fuir les plus braves des usagers présents. C’est rare d'avoir la moitié d'un wagon pour soi un jour de grève. J'en aurais bien profité mais je descendais deux stations plus loin.

A la fac, j'ai vaguement comaté sur mon notebook, prenant mes cours avec des phrases qui n'ont sans doute aucun sens car les mots eux mêmes semblaient m'échapper. D'ailleurs, j'ai passé la dernière demi-heure à regarder bêtement le prof, sans parvenir à intégrer le moindre de ses propos (pourtant fort clairs).

De retour chez moi (j'ai qu'un seul cours le mardi), me suis glissée sous la couette, enfin plus précisément sous Bastet, et j'ai dormi deux heures. Au réveil, j'avais les yeux qui collaient.

[via Chenena]

Un (quarantième) Nurofen et un déjeuner plus tard, je me sentais assez mieux pour profiter du soleil et aller flâner entre les boutiques. J'ai toujours pas trouver de jupe méga-longues pour la danse, mais je me suis fournie en fripes à 1euros pièce.

Mais bien vite, je recommençais à avoir mal partout. Et s’est perdue sous un monticule de mouchoirs, entre le sirop et les cachets, que j'envisageais d'aller visiter mon médecin. Mais comme ça serait la troisième fois en un mois, je me tâte et hésite...

Pour couronner le tout, j'ai la main qui grattouille...

Sinon, ça va merci.