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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 15:51
[Tous les mercredis, avec Zette, MHF, Joufflette, Écrits et Délices, Dominique H.,Papiluc, Emma Mentalo et l'Herbe Folle, nous parlons de nos premières fois. N'hésitez pas à participer sur vos blogs ou dans les commentaires...]


Et cette semaine, on doit évoquer la première anecdote professionnelle marquante. Sauf que moi, je t’ai déjà tout dit sur mes mésaventures d’employés sous payées dévouée.

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Aussi, je te renvoie à ce billet vieux de plus de 2 ans certes, mais qui colle parfaitement à la thématique du jour.

Enjoy, moi je vais compter mes ticket-resto.

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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 21:20

Les clients du fastfood ne me lâcheront donc jamais?! Non parce qu'ils ont remis ça les malades, alors même que mon contrat est fini depuis 15 jours!

tumblr_lfi29fq1Jc1qaqps8o1_500.jpg(le fastfood me colle à la peau)

Il faut savoir que pour être payée de mon mois de travail acharné, je pouvais toujours attendre le facteur. En fait, mes ex-supérieurs comptaient seulement à ce que je vienne réclamer mon chèque pour me le donner. A priori pas de soucie, j'aurais juste aimer le savoir au lieu de faire le pied de grue devant ma boite aux lettres...

Bref, la semaine dernière, je m'en retourne donc sur les lieux du crime au fastfood afin d'aller chercher mon dû. On me demande de patienter un instant, le temps que le manager-responsable-des fiches-de-paye arrive. Je salue affectueusement mes ex-collègues mais comme je suis postée derrière le comptoir (sans uniforme hein), une cliente me demande si je travaille ici, auquel cas je serai gentille de lui donner un sac pour ses frites. Je lui réponds que non tu vois, je travaille PLUS ici. Et là, deux zigotos qui venaient de récupérer leur commande me regardent et balancent  un vilain hahahha! L'autre elle s'est faite virer! Genre. Moi j'ai une tête à me faire renvoyer... Les toisant du haut de mes talons de 12', je leur réponds que même pas vrai (!), mon contrat est simplement arrivé à son terme (et qu'ils peuvent bien se mettre leurs burgers ou je pense)(non ça je l'ai pas vraiment dit mais je l'ai pensé)(très fort).

Sur ce, on m'a donné mon salaire et c'est la tête haute que je je suis allée m'acheter un nouveau canapé.

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 15:28

La fin des frites a sonné! Il était temps parce que même la pointeuse ne voulait plus de moi, rapport à mon dépassement d'heures supp' réglementaires (tu m'étonnes, j'ai fais 4h de plus vendredi).

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Et c'est tout en finesse et délicatesse que j'ai achevé mon contrat, en croisant moultclients sympathiques. Cette femme par exemple, qui sur un ton tout à fait poli et anodin me demande : « c'est où que je pisse? ». je vous laisse imaginer la surprise de Lilith, plutôt habituée aux « où sont les toilettes, s'il vous plait? ». Y'a eu aussi le coup de l'agression verbale par un client mécontent ; j'étais en caisse et il estimait que le sachet de frites que je lui vendais, sachet pré-rempli par mon supérieur, n'était pas assez rempli. Certes, il n'y a pas eu d'insultes dans son flot de paroles, mais celui ci était lancé sur un ton tellement violent que je me suis carrément sentie agressée. J'ai eu peur qu'il m'attaque à coup de frites molles. Du coup je suis allée pleurer sur mes sundays (que je réussis à merveille), comme j'avais pleuré la veille, en nettoyant les toilettes des femmes (mais comment peut-on être aussi crade?).

Et pour mon dernier service on a aussi failli faire venir les flics. Pas pour moi hein, mais à cause d'un client qui sentait fort le pinard et suintait un peu trop le crack (à mon gout). Ce jeune homme en pleine santé prétendait avoir été volé par je ne sais quelle caissière et il tentait de nous couillonner pour avoir son burger (le tout, en nous parlant méchamment, cela va sans dire). Finalement il est parti quand il a compris que la police était vraiment en chemin.

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J'achève donc mon CDD avec soulagement et une pointe de regret ; l'ambiance et les aléas de ce job d'été me manqueront. Heureusement, je pars avec pas mal de nouveaux contacts amicaux, ainsi que le numéro de téléphone du sexy collègue guadeloupéen qui veut me revoir. Ça tombe bien moi aussi. Et VITE! Là où ça coince, c'est que monsieur n'habite pas tout près de chez moi et que nous entrons tout deux dans la même catégorie de flemmards. Va falloir trouver un arrangement.

Même loin des frites et des burgers, ma vie est d'un compliqué...

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29 juillet 2011 5 29 /07 /juillet /2011 13:37

Gens, rien ne va plus ; je suis tombée raide dingue du Boursin-cuisine et des Croustilles de Belin au fromage de chèvre alors que mes ovaires se foutent sur la gueule avec mon utérus. Y'a des mois comme ça ou les hormones féminines n'en font qu'à leurs têtes.

Et puis, après trois jours de repos, je m'apprête à retourner au fastfood pour mes trois derniers jours de boulot.

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J'ai pas tellement envie de m'en aller en fait tellement j'ai bien sympathisé et trouver ma place. Et comme je vous l'ai déjà dit, ça m'éclate de faire des sandwichs (et des glaces)! Après oui, y'a toujours les clients chiants dont on souffre même quand on est pas en caisse, genre ceux qui te renvoient un burger parce qu'y pas assez de mayo. Plus étrange encore, il y a ceux qui sont pas contents parce que y'a TROP de sauce. Si si, je vous jure que ça existe.

D'un autre côté, y'a lecollègue guadeloupéen, avec lequel ça avance bien; il me kiffe, c'est un fait et nous avançons petit à petit vers la couette ( tout en s'éloignant de la friteuse). Y'a même un autre collègue plutôt méga-sexy qui admire ma résistance à la douleur des brulures. Faut dire qu'ils sont peu nombreux à pouvoir mettre la main dans le four (allumé) sans râler...tumblr_llnpprRtjG1qaqps8o1_500.gif

Quant à mon entretien de la semaine dernière, il a été concluant puisque le DRH m'a appelé pour me faire savoir qu'il me voulait dans l'équipe. Mais qu'il aimerait bien, « sans vous forcer hein » que j'atténue la couleur de mes cheveux parce que c'est un peu « flashy ». Et mes poils de fesses aussi?  Va te. Parce que en aout, je ne travaillerai pas.

Et quitte à bosser, je serai restée au fastfood parce que mine de rien, c'est parfois la classe. Ah mais si, je vous assure! Lundi soir par exemple, j'étais en caisse et j'ai eu l'immense honneur de servir une championne : Denise Lewis ! A dire vrai, si les clients suivants ne me l'avaient pas fait remarqué, j'aurais rien capter. Vous savez moi le sport... en plus, elle a pris sa retraite la Denise, ce qui explique pourquoi elle a droit aux frites, elle. CQFD

Sinon, j'ai accompli ma mission, j'ai chapardé de la de mayo (et même de la sauce barbecue, celle qui est payante).

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Rebelle toujours...

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 13:16

  Plus qu'une semaine de boulot fastfoodien et je me ré-appartiendrais enfin. Plus qu'une semaine pour convaincre le collègue guadeloupéen de me cuisiner un colombo dont il se vante d'être un spécialiste. Une dernière semaine aussi, pour relever le défis que je me suis imposée depuis mes débuts en caisse : faire de magnifiques sundays (car se servir de la machine à glace, c'est tout un art figurez-vous).

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Une dernière semaine qui va vite passer puisque j'ai réussi à devenir la chouchoute de manager B qui désormais m'adore. Une preuve de ce favoritisme? L'autre jour, on me met au lobby, vous savez, le taff qui consiste à tourner dans le restaurant pour nettoyer derrière les clients, à vider les poubelles et à récurer les toilettes (qui puent drôlement). Une heure après la prise de mes fonctions (en trainant la patte), manager B prend à son tour son service et me demande comment je vais. Je lui réponds, sans arrière pensées, que j'irais mieux si j'avais un autre rôle parce que le lobby, j'aime pas. Une demi-heure plus tard, il me fait appeler et m'annonce que je dois lâcher mes produits nettoyants pour passer aux sandwichs. La collègue-qui-fait-tout-le-temps-la-gueule prendra ma place aux poubelles. Alléluia! Pour remercier la bienveillance de mon ange gardien-manager, et aussi parce que je suis douée, j'ai fait un excellent travail, rapide et de qualité avec mes burgers. Ce qui m'a valu les compliments de toute l'équipe.

Du coup, je suis restée aux sandwichs tout le weekend et je ne m'en plains pas. Et ce, même quand je dois faire des burgers alors qu'on est à court de tomates, de salades et d'un grand nombre d'ingrédients qui entrent dans leur préparation.

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En revanche, quand je suis en caisse, je ne peux m'empêcher de rire (gentiment hein) face aux commandes certains clients. En effet, leur contradiction ne cessera de me surprendre, surtout quand il réclame un menu méga-burger avec des grandes frites et une boisson SANS SUCRES! Et d'ajouter le traditionnel « Mettez moi plus de mayo s'il vous plait! ».

A méditer...

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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 13:05

 

Mes tous petits amis, l'heure et grave! Si, si je vous jure.

Ce matin, j'avais donc un entretien d'embauche pour un autre job que le fastfood au mois d'aout. Et ça c'est franchement bien passé. Le chargé de RH était cool et jeune, j'ai assuré comme une bête, on a parlé en anglais et j'ai même dis quelques phrases en italien alors que l'homme en face de moi n'y entendais rien. A priori, ils me prennent. Sauf que.

Mon fastfood me plait bien. Certes, je n'y passerai pas ma vie, mais pour un job d'été ça me convient parfaitement. Hormis les brûlures, j'ai la chance de choisir les horaires auxquels commencer (ce qui me permet de "grasse-matiner" à ma guise), c'est tout près de chez moi et mes collègues/managers sont adorables.

dragaufastfoof.jpgLe nouveau poste a le mérite de ne pas me confronter à la friteuse oui, mais dans le fond ça restera le même genre : vendre rapidement des aliments à des gens affamés. Autres avantage : les-dits clients seront surtout des touristes étrangers, ce qui me permettrait de pratiquer mes langues. Or, ces derniers jours au fastfood, j'ai fait la moitié de mes services face à des clients anglophones et même des Italiens hier soir. Justement c'est hier soir pendant ma pause (je turbinais de 16h45 à 00h10), qu'une collègue (proche des managers) m'a affirmé qu'on voulait me garder au restaurant en aout. Parce que je suis une employée parfaite dévouée.

Du coup j'ai envie de dire que c'est pas la peine de lâcher ce job-ci et tous ces avantages pour un boulot du même acabit mais à plus d'une heure de métro de chez moi (flemmard, moi?).

En plus, au fastfood, y'a toujours le collègue Guadeloupéen auquel je voudrais gouter.

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 11:47

  Malgré moult délicieusement sympathiques apéros (genre ) en compagnie de ma coupine Petite Parisienne, ma vie est dure. Ou du moins fatigante. Entre le taff et Midas le chafou qui ouvre le frigo quand je dors/bosse, je m'en sors tant bien que mal. Mais ne dramatisons pas, c'est pas parce que le monde ne tourne pas rond qu'il faut s'apitoyer. Après tout, le boulot reste un monde de perpétuelles découvertes où les clients qui se croisent pétillent d'audace et d'originalité. Prenez par exemple ce client pas méchant mais hésitant, qui sentait très très fort la vinasse à 14h. Certes je suis pas la mieux placée pour rouspéter au sujet de l'alcool(isme), mais quand même... y'a aussi eu cet Américain, roi du monde croyait-il, parce qu'il avait des sous avec lesquels il pensait pouvoir tout acheter, mêmes les règles du resto ( "je suis prêt a payer plus pour..." oui mais non, c'est interdit" "mais je paye le double" "shut up ça marche pas comme ça sir")

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A côté de ça, mes collègues m'éclatent toujours, surtout cette belle black adorable qui me dit (sur le ton de l'humour hein) de faire gaffe à ne pas désillusionner les clients (majoritairement noirs), au risque de me faire dévorer ; parce que "les méchants gros noirs, ils en feront qu'une bouchée de la minette blanche que je suis". J'ai lolé pendant deux heures.

En revanche dès lundi, je vais douiller puisque mes 20/h par semaine vont devoir être balayé en 4 et non 5 jours. Certes, j'aurai un weekend de 3 jours (en milieu de semaine), mais je vais souffrir du bulbe pendant les jours ouvrés...

Mais haut les cœur car cette semaine, j'aurais aussi droit à un entretien pour un job dans une autre entreprise en Aout! Un job sans friteuses et sans charlotte sur la tête (le rêve). Si ça se confirme, vous en serez les premiers informés.

Et entre temps, j'ai rêvé que ma mère et moi on se disputait sur la façon de mettre une petite culotte.

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 10:15

Depuis lundi au boulot, on a de nouveau nouveaux. Je ne fais donc plus partie des nouvelles et peux désormais me gausser tout en jouant les instructeurs-chefs conseillères en matière de burger.

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[L'oeil de co3points]

Mais pas jeudi, parce que jeudi j'ai passé tout mon service (4 heures donc) en salle à vider les poubelles, nettoyer les craderies des clients dégueux ( et ils sont plus nombreux qu'on le croit!), balayer les frites et esponger les WC. Passionnante comme activé, n'est ce pas? mais surtout éreintante puisqu'elle repose sur le mouvement (la course en fait) permanent entre le rez-de-chaussé et le premier étage, en passant par le local à poubelles du sous-sol et la cuisine. Et ça mes cocos, un sacré vilain sport ! Je positivise (toujours) en me disant que je finirais mon CDD avec des fesses en béton (et les doigts pleins de sauce barbecue) (quoi t'en veux?)

J'espère tout de même pouvoir retourner rapidement à mes burgers ou derrière la friteuse, même si désormais mes collègues flippent dès que je m'en approche, rapport à mes brulures. Et quand c'est pas l'huile, c'est le ketchup qui me saute dessus! Autant vous dire que ce job me coute cher en lessive... et en greffe de peau.

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Sinon, j'envisage de fusionner avec la machine à boissons

 

PS : Pour rester dans la restauration (mais de qualité), on va voir chez Friends Cooking!

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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 10:50

Depuis que je bosse en fastfood, je m'empâte. Non pas que je m'envoie des burgers à tous les repas, mais j'ai (un peu) grossi. J'ai l'impression que c'est comme avec le nutella qui, rien qu'en le regardant, je sens s'accumuler les capitons sur mon cuissot. Là, c'est le graillon ambiant des cuisines (et des frites) qui s'incruste directement en sur moi. Résultat, je me transforme en bout de gras.

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Avec le travail en caisse, j'ai découvert un autre aspect du fastfooding, celui des clients. Heureusement, je ne suis pas encore tombée sur des cas extrêmes de conneries et/ou de violence verbale, mais je suis toujours étonnée quand des inconnus me tutoient d'emblée, quand ils partent sans un "au revoir" ( ça brise mon petit cœur) ou quand ils exigent n'importe quoi. Prenez par exemple cette madame qui, après avoir payé, décide de changer de menu sans (vouloir) comprendre pourquoi c'est long et compliqué....

L'autre inconvénient de la caisse, c'est que ce poste est idéal pour les heures supp'. Tant que le manager estime qu'il a encore besoin de toi (ou si il t'oublie ou n'a pas tes horaires en tête), te voilà pris au piège entre les clients et la machine à boissons. Bref, quand tu bosses en caisse, tu ne sais jamais à quelle heure tu pourras dépointer. Avantage non négligeable : le salaire qui augmente.

D'ailleurs, j'estime qu'ils devraient m'augmenter parce que j'ai désormais une seconde casquette : la traduction. Pas un service sans que j'entende "Liliiiiiiiiiiiiiiiiiiith! Y'a des anglaiiiiiiiiiiis" (souvent ce sont des Américains). Et ceux-si sont toujours ravis de tomber (enfin) sur une Parisienne qui maitrise leur langue natale.

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En revanche, je ne peux que compatir pour les clients auxquels j'apprends que non, on ne vend pas d'alcool. Quand je vois leurs regards dépités, j'ai presque envie de leur offrir un sunday pour leur redonner le sourire. Les pauvres...

Reste que je suis la plus sexy du resto avec ma casquette. Et je vous parle même du glamour de la charlotte en cuisine!

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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 11:28

J'ai (déjà) fais trop de frites, genre 2h par jours pendant 4 jours ; Je ne peux déjà plus voir une patate sans faire une crise d'angoisse. En revanche, comme je le disais sur Twitter, j'adore construire les burgers et les sandwichs, ça m'éclate de manipuler les sauves et la salade, les viandailles et les buns. J'assure tellement en la matière que j'attends impatiemment une médaille (qui ne viendra jamais).

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Et pour encore mieux assurer, j'ai pris la décision de me réjouir de n'importe quel petit événement joyeux ou du moins, nouveau. Et ça les copains, ça facilite grandement ma tâche. Genre samedi, j'ai enfin reçu un badge avec mon prénom dessus. Je trouve ça méga classe et ça m'a filé une pêche d'enfer pendant tout le service! Et ce lundi, on m'a mise en formation en caisse et on m'a donné une casquette; j'ai pris ça comme une promotion. Bon, on m'a aussi mise au lobby (lavage de la salle, non stop, nettoyage de WC aussi et vidage des poubelles), certes moins glamour mais au moins, ça me fait faire du sport et ça change des frites!

Or, avant d'avoir droit de changer de poste, il fallait que les managers soient surs que je maitrise bien le premier. Aussi m'ont il donner à gérer le pack (+ frite + boites de grignotons + salades) toute seule pendant 2h. J'ai même entendu la chef stipuler à une collègue de ne pas m'aider parce que « quand on dit toute seule au pack, c'est toute seule au pack. Donc tu la laisses se débrouiller». Ça, j'étais pas sensé l'entendre, c'est juste que mon oreille se baladait malencontreusement dans les parages du bureau. Sur le coup, j'ai compris qu'on me mettait à l'épreuve. Et sans me vanter, je m'en suis bien sortie, même si c'est principalement dû à mes collègues toujours de bons conseils, toujours le sourire aux lèvres et toujours prêts à me renseigner quand je doutais. Ils sont trop cools mes collègues. Avec eux, on a même profité de 2minutes27 de calme pour improviser une chorégraphie sur Billy Jean. À trois dans la cuisine. C'est chouette ce nouveau concept de dancefloor graillonnant.

Reste que je suis brulée de partout... vous le savez vous (rapport à ce que je vous ai déjà raconté), que je suis une maudite de la brulure, que sitôt qu'il y a un truc très chaud pas loin, obligée ma peau va s'y coller. Bah même au boulot ça n'a pas loupé. A chaque fin de service, j'ai trois-quatre cloques de plus sur les avant-bras.

bras-gauche.jpg[Mon bras gauche]

Toujours est-il que mardi et mercredi, je suis en repos et que je compte bien en profiter. Surtout pour dormir.

Sinon, pour tenir le coup au jour le jour, malgré l'odeur et la transpiration, je m'appuie sur mon gel douche délicatement intitulé «  « sieste sous les cocotiers ».

Si avec ça je me sens pas en vacances!

 

PS : je vais désormais mettre des Spongebob à spatule dès que je parlrai du taff'. Vous voilà prévenus!

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2 juillet 2011 6 02 /07 /juillet /2011 10:12

Comme prévu, jeudi j'ai entamé le fastfoodage, et pour un premier soir, c'était sacrément folklorique!! non parce que j'avais beau m'être préparée au pire, j'étais loin de m'attendre à ça!

Je suis arrivée en avance parce que je n'avais ni uniforme, ni chaussures, ni rien et que je ne savais pas de qui ni de quoi j'allais dépendre. Finalement, j'étais pile-poil en état pour le rush. Or, il faut préciser que l'organisation n'est pas le point fort des lieux ; ce soir là, nous étions trois débutantes pour une formatrice de 19h à 21h, puis deux débutantes inexpérimentées (sans formateur) pour l'heure qui suivait et enfin, une débutante toute seule de 22h à 23h ... évidemment, c'était moi.

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Donc, durant les premières quarante-trois minutes, j'ai surtout observé, j'ai pris mes marques et j'ai même commencé à mettre la main à la pâte aux buns. Ensuite, on m'a dit « va apprendre les frites! » Il m'a pas fallu plus de 8 minutes 21 pour gérer parfaitement le truc. A 20h08 , on nous a dit « maintenant que le rush est fini, on va pouvoir passer à la vraie formation » (il serait temps...), mais cette formation, je l'attends toujours! En effet, je fus immédiatement chargé, sans préavis de faire seule 6 même burgers (inconnus jusqu'à alors). Evidemment, j'ai galéré, mais ça m'a permis de les maitriser à la perfection... et ainsi de suite jusqu'à 21h, heure à laquelle je connaissais la composition de la moitié de la carte. Ça tombait bien puisque l'autre débutante connaissait la seconde moitié.

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Sauf qu'elle a du partir et j'ai du gérer toute seule l'intégralité du pack pendant 1h, alors que ça trainait en cuisine et que les caissiers, devant, se faisait presser par les clients. Mon soucie principal venait de l'un des caissiers ( d'emblée c'est pas mon ami) qui ne comprenait pas que le combo débutante+toute seule = j'ai du mal et je ne suis pas méga-rapide. Du coup, il passé de longues minutes à me harceler, à m'engueuler même, sans pouvoir (ou voiloir) comprendre d'où venait mes lacunes.

Heureusement, les autres collègues sont cools. Y'en a un qui me regardait faire mes burgers et qui m'a demandé « mais t'as commencé quand, parce que je t'ai jamais vu avant ce soir. » « Normal je suis arrivée y'a 3h. » « mais, t'as déjà bossé chez nous avant ? » « non pourquoi? » « t'as appris quand à faire tous les burgers alors? » « entre 20h et 21h ». Il ne m'a pas cru je crois, parce que ça aurait signifié que je suis une surdouée du burger.

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De fait, quand je quittais les lieux à 23h, soulagée et épuisée, je maitrisais tous les burgers. On ( le manager) m'a alors demandé si j'avais pas trouvé ça trop dur... j'ai répondu que ça aurait été bien plus facile si j'avais pas été livré à moi même dès le premier jour. On m'a répondu que ça n'arriverait plus (en même temps, je gère désormais tout), avant de me dire que comme tous les employés, j'avais droit à un repas gratuit. J'ai dit « non merci, j'en peux plus du graillon. » Y'a un client qu'a entendu, il a dit qu'il voulait bien mon menu gratuit. J'avais dépointé et ne portais plus mon uniforme, du coup j'ai pas pu m'empêcher de lui répondre « en même temps, tu viens pas de passer 4h30 au turbin mon bonhomme ». Ce grand gaillard n'a pas kiffé.

pour faire bref, le second jour fut moins stressant et j'ai fais halluciner mes managers et formateurs rapport au fait que je maîtrisais mon poste.

J'en conclu donc que j'ai un talent inné pour la préparation en fast-food.

Et le premier qui dit que j'ai enfin trouvé ma vocation, je le noie dans la friteuse.

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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 08:00
   
Ceux qui me suivent depuis cet été (au moins) le savent, mais je profite du concours lancé par La Mère Joie pour reviendre sur le sujet ; Car oui, malgré ma fashionitude et mes nombreuses vertus je n'ai été, à plusieurs reprises, qu'une simple femme de ménage. Et pas dans le genre soubrette sexy en mini, même si c'est ce dont j'essayais de me convaincre. Non non, j'étais une vraie de vraie femme de ménage avec un tablier foutrement grossier et une brosse WC dans la main. (Non je n'ai pas de photo, pas la peine d'insister).        

 

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Tous les étés, et ce depuis mes 16 ans, je décrochais facilement ce job dans des chambres d'hôtes de ma ville natale. Et pour cause, ces chambres d'hôtes appartenaient à ma grand mère et ma propre mère en est la gérante.

Mon travail consistait à servir le petit dej', débarrasser le petit dej', faire la vaisselle, nettoyer les chambres, faire les lits, laver les salles de bain. Et parfois, quand ma mère était absente, je me chargeais de l'accueil des clients. Rien de bien folichon, et heureusement que mes collègues étaient toujours charmantes.

Le problème quand on est femme de ménage dans ce genre de lieux, où tout est magnifique et authentique, c'est que tout est aussi hyper fragile. T'as intérêt à faire gaffe, surtout quand tu es aussi adroite que moi... Et que le fil de l'apiro aime se prendre dans les pieds des guéridons... Je me dois de préciser que cette vieille demeure date du 17e siècle, qu'il y a plein de boiseries et de meubles anciens, et que la poussière y a élu domicile. Même si je la délogeais tous les matins, elle revenait inévitablement tous les soirs, au moment de présenter la chambre aux clients... !

Heureusement, nous avions à notre disposition un méga aspiro orange et noir, énorme et très lourd, avec un fil de 15m. il ne nous quittait pas une seconde, fidèle comme un caniche schyzophrène! On peut dire qu'il a été chéri celui ci!! Alors quand même je m'interroge, comment elles faisaient les femmes de ménage, avant l'invention de l'apisrateur, pour oter la poussière qui s'engouffre un peu partout, notamment sous les lits...? hein? Non parce que mine de rien, le type qu'a eut l'idée de l'apisro en premier, il a pas été con ; ça a quand même du etre une sacrée révolution ménagère!!!

Tiens, en parlant des lits! Les lits aussi étaient authentiques, et faire un lit qui a 70ans, avec toutes les fioritures qui vont avec, c'est l'enfer, croyez moi... (surtout si la veille, t'as fais la fête jusqu'à pas d'heure. Auquel cas la seul chose dont du rêve, c'est de comater sur ce même lit! jusqu'au moment où une collèque allume l'aspiro...)

J'aimais pas non plus nettoyer les salles de bains, alors que l'estomac des occupants s'étaient révolté contre la dégustation œnologique ou contre le bœuf bourguignon.. Je vous passe les détails...

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Normalement, les clients doivent quitter leur chambre avant 11h, histoire que l'on puisse tout nettoyer avant midi. Mais souvent et même si ils on été informé des impératifs, ils s'enferment dans leurs quartiers jusqu'à 12h30 (alors qu'ils sont levés depuis 9h). C'est super quand, comme moi, on a un dernier train à 13h... CQFD. Dans de tels cas, je sortais l'énorme aspirateur hyper bruyant et on le passait en long en large et en travers devant la porte de leur chambre (comment ça j'suis une garce??)

Mais tous les clients ne sont pas comme ça et ce que je préférais dans ces cessions nettoyage, c'est l'autre coté : la rencontre avec des gens de partout dans le monde, qui ont (presque) toujours des choses intéressantes à dire. J'adorais prendre la place de ma mère et accueillir ces étrangers, leur faire découvrir la belle demeure (en essayant de cacher la poussière) et de les voir s'émerveiller devant le charme des lieux. Souvent, quand ils arrivent ils ne savent pas à quoi s'attendre. C'est vrai que la maison est en plein centre de la ville et cachée derrière son haut portail, on ne peux l'admirer depuis la rue. Mais dès qu'ils entrent, je vois les yeux des clients se mettre à pétiller et leurs bouches tomber littéralement jusqu'au sol!

 

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Malgré tous les aléas de la vie de femme de ménage, j'ai toujours été fière de travailler là bas, et de me dire que je ne suis pas pour rien dans le fait que des gens aient passé un bon séjour...! Surtout si en plus, j'ai l'occasion de faire leur connaissance!!

 

 

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Mais une question reste en suspend... Si j'étais si perfectionniste dans le cadre de mon travail de ménage, que je faisais tout toujours super bien, pourquoi est ce que dans mon appart', c'est toujours un bordel pas possible??

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