Tu peux m'en vouloir. Beaucoup même. Parce qu'il y a plus d'un mois j'ai commencé à te raconter Londres et que j'ai arrêté en cours de route. Souviens-toi, on avait parlé balades et musées. En revanche je t'ai encore rien dit sur les soirées qui furent fortes en émotions.

Déjà, j'avais beaucoup de chance, parce que Amanda, la proprio de l'appart où je logeais, était non seulement extrêmement sympa, mais en plus, elle organisait régulièrement des soirées avec concerts et shows en tous genres.

Amanda en meneuse de revue

J'ai donc été conviée à l'une de ces soirées avec, of course, un "pass VIP" histoire de pouvoir me réfugier dans les coulisses où je pouvais me servir en bières (pour info, je ne buvais jamais de bière avant mon séjour à Londres)(cette soirée-là j'ai compris mon malheur)(parce que, autant je vis très bien les cuites au vin, à la vodka ou au champagne, autant à la bière j'ai vraiment pas l'habitude).

Donc y'avait des groupes des groupes de musique complètement oufs, un show burlesque, des gens très sypmpa, de très bonnes pizzas pas chères et de la bière (donc). C'était excellent, le lieu était d'enfer et sincèrement, heureusement que je vivais pas loin !

La semaine suivante, cette même Amanda m'emmenait voir un spectacle génial. Ça s'appelait Limbo et c'était tout simplement magique. Y'avait de la musique, des acrobates, un filles toutes jolies qui crachaient du feu, des chansons, du jeu, de la danse... enfin bref, c'était incroyable ! Et évidemment Amanda connaissait un des artistes de la troupe donc forcément, c'était encore plus mieux. 

Parmi les autres soirées épiques, y'a eu celle au pub du coin de ma rue. Je voulais pas vraiment sortir ce soir-là, et je me suis bougée pour « un verre ». 3h plus tard j'avais sympathisé avec tout le staff + les clients et je te raconterai pas la fin de la nuit parce que ça se raconte pas.

Voilà.

Sinon, je suis allée au théâtre, à l'Old Vic Theatre exactement, afin de voir Sweet Bird of Youth de Tennessee Williams parce que j'adore cette pièce. Au moment de prendre mon ticket, j'ai réalisé que le rôle féminin principal était tenu par Kim Cattrall, autrement dit Samantha Jones dans Sex & the City, autrement dit celle qui m'a tout appris de la vie. C'était merveilleux.

Malheureusement on avait pas le droit de prendre des photos, même au moment du salut, mais peu importe. Les acteurs, la mise en scène et bien sur, le texte de Tennessee m'ont transporté !

Et enfin, last but not least, j'ai profité de ma présence londonienne pour faire un tapis rouge. Et pas n'importe lequel. Celui de Wolveriiiiiiine ! Et oui! j'ai vu Hugh bogoss Jackman en vrai! Au début il est passé en voiture juste à côté de là où j'étais posée et il m'a fait coucou par la fenêtre (peut être parce que je lui ai montré un sein).

Le truc c'est qu'il n'était pas sensé venir signer des autographes dans la partie où je me trouvais. Mais Hugh a bravé tous les dangers pour répondre à nos appels désespérés, il a remonté tout le tapis rouge en courant afin de venir nous saluer en vitesse. Il ne pouvait pas rester pour poser pour nos photos mais il a serré des mains et il a signer deux autographes, dont un pour moi. En fait, il m'a pris la main et je lui ai demandé de signer mon « jouet ».

Alors il m'a fait un grand sourire,  il a serré ma main plus fort et il a signé.

Et j'étais la femme la plus heureuse du monde...  

Me revoilà!

Eh oui je sais, ça fait un bail que j'ai pas écrit, mais j'étais à Londres alors bon... A Londres oui, pour deux semaines de pur plaisir et un retour moins plaisant. D'ailleurs, je patauge encore dans la semoule à cause de ce foutu retour. Mais je te raconterai ça en temps voulu.

Commençons par le commencement. Londres donc.

En passant par Airbnb, j'ai trouvé l'appartement de mes rêves. Pas donné certes, mais exactement ce qu'il me fallait. Très bien placé dans le sud de la ville, pas loin du centre, direct en bus, dans un coin calme mais vivant, avec des parcs et des jardins... D'ailleurs, y'avait plein de petits renards trop mignons qui se baladaient (tard le soir et tôt le matin) dans le jardin de la copro.

Celui-ci il chantait sous ma fenêtre tous les matins 

L'appartement en lui-même, pas très grand, mais idéal pour une personne seule et surtout, décoré comme un boudoir rétro-chic à souhait. Avec plein de livres, de déguisements, de photos, de trucs en plume et de chaussures à paillette. Et pour cause, Amanda, la propriétaire avec qui je me suis très bien entendu, travaille dans l'industrie musicale, adore le burlesque et organise des soirées musique et spectacles vivants. Autant te dire qu'on est devenues très copines!

L'appart' d'Amanda. Magique, hein?

Durant mon séjour, je me suis beaucoup baladé, parce que Londres, même si j'y suis allée souvent -genre là et là - je n'y suis jamais resté plus de 3-4 jours d'affilé. J'avais donc besoin de découvrir la ville en profondeur. Et en passant, j'ai pas pu m'empêcher de craquer ssur une paire de chaussures de chez Irregular Choice (comme d''hab).

Et puis j'ai trouvé une boutique vindage adorable dans Shoreditch, et là j'ai craqué sur un petit porte monnaie trop canon que je me suis amusé à rafistoler un peu.

Évidemment, la canicule était avec moi et crois moi, quand tu marches 4h par jour par cette chaleur, t'es content de trouver des Macdo tous les 300m. J'ai tourné au smoothie fraise-banane pendant 15 jours. Et aux sushis aussi, parce que les sushis-bars sont plus nombreux et moins chers là-bas. Et puis n'étant pas fana de la « gastronomie anglaise », j'avais pas tellement choix (genre).

Pour l'heure, je te laisse sur quelques photos du Street-art à Shoreditch, et je reviens très vite pour te raconter le reste!

J'en étais à te raconter que, pendant ma longue escapade bourguignonne, j'ai refait plein de chwal. Le dernier jour, le super accompagnateur m'a fait un magnifique cadal ; en revenant de balade, il m'a dit de ne pas desseller Farza et d'aller avec lui dans la carrière. La bête devait être travaillée, et c'était à moi que revenait cet honneur. Librement; tranquillement. Ça faisait des années que je n'avais pas travaillé en carrière, mais qu'est ce que ça m'a fait du bien !

D'ailleurs, avec mes géniteurs, nous avons convenu que je reviendrai chez eux au moins une fois par mois pour reprendre mes activités de cavalière.

N'empêche qu'après tant de mois sans actualités sportives, je peux t'assurer que j'ai souffert des articulations. Ohlala oui, les courbatures m'ont terrassée!

Et pour faciliter les choses, j'ai du travailler... tu te souviens les chambres d'hôtes de ma mère? Bah j'ai été forcé incité à y retravailler deux semaines durant. Pas évident quand tu peux plus déjà plus marcher autrement que comme un cowboy tellement t'as mal aux fesses.

La cour des chambres d'hôtes

Pour couronner le tout, ma potesse Tina et moi-même avons pris le partie de profiter un peu de la fête foraine du village. J'ai commencé par lui gagner une peluche au tir à la carabine (non je n'ai pas perdu la main), puis je l'ai emmené dans un manège qui te tourne dans tous les sens à 10 mètres de haut.. moi je connaissais et je kiffais, parce que quand je fais de ce manège, j'ai un peu l'impression de voler . Genre Iron Man alcoolisé. Mais Tina elle, ne savait pas du tout dans quoi je l'emmenais.

Quand la machine s'est lancé, ma chère et tendre a d'abord hurlé que j'étais une pétasse de merde, puis elle a voulu rendre son déjeuner avant d'assurer qu'elle allait m'égorger. Mais en descendant du manège elle était tellement retournée, elle ne marchait tellement plus droit qu'elle a pas réussi à m'attraper.

Du coup on est allé faire des auto-tamponneuses. Autant te dire qu'on a bouriné comme des folles, que tout le monde en avait après nous et qu'on rigolé comme des pintades.

Ce qui explique pourquoi le lendemain je ne pouvais plus marcher. J'ai d'ailleurs du annuler la balade à chwal à cause que ma rotule elle était toute bousillée. En outre, je n'avais plus de genou, et là, tu as le droit de le dire que tu vois pas le rapport.

La suite au prochain rendez-vous!

La fuite m'a fait fuir. Parce que vivre sans eau courante pendant une semaine et demi, ok, mais pas plus.

Du coup, sur le chemin du retour de leurs vacances, les parents ont embarqué Lilith et son cirque ses bestiaux dans la voiture pour les ramener en Bourgogne, au sein de notre doux foyer. J'y suis pour deux bonnes semaines et c'est un peu con, parce que j'ai toujours aimé passer le mois d'aout à Paris...

Surtout que, de toute manière, à mon retour sur Paris, les travaux seront toujours pas faits puisque que, quii dit mois d'aout, dit artisans en vacances.

Heureusement, le beau temps est de la partie et je vais pouvoir profiter de la piscine parentale!

On reste en contact.

Chose promise...

Parce que oui, cette année Noël a été un peu particulier pour nous. D'habitude, nous faisons ça en grand, le 24 au soir et le 25, en Bourgogne avec toute la famille : oncles, tantes, cousins, grand-mères, tatas par alliance, les copains/copines des cousins, beau-frère de la cousine au 3° degré.... Et on passe 45 heures à table en deux jours.

Cette année on ne voulait pas de ça, on préférait rester en petit comité : Papa, maman, le frère et moi. Et de préférence loin de la Bourgogne. Le choix c'est donc porté sur l'Autriche, son spa, ses pistes noires et ses buffets à volonté.

[Le gluwein est prêt!]

Mais comme on allait pas faire les 600km avec les cadeaux dans les poches, ont a décidé de faire venir le Père Noël la veille de notre départ, soit le 19 décembre. Et comment dire? Nous fumes gâtés comme des coqs!

Père s'est vu offrir uneécharpe en cachemire qui lui donne un petit air de François Mittérand (ne lui manque que le chapeau), j'ai offert à mon frère une panoplie d'apprenti magicien (comme quand il avait 10 ans), mère fut ensevelie sous les petites attentions et moi... J'ai pas fini de trier!

Le Livre Beburlesque sur lequel je lorgne depuis sa sortie, un cendrier de poche trop mignon, une panoplie pour se faire des smoky eyes, un tampon 'home-made" pour mes cookies, des post-it en pixels. Et dans la boite verte, y'a ça :

Tu mets ton rouleau de sopalin dedans et ensuite tu tire les bouts par le bouchon. La classe non? (pratique quand on a deschafous qui passent leurs nuits à dépiauter les rouleaux d'essuie-tout). J'ai aussi eu une paire de chaussures léguée par ma mère qui ne les mets plus.

Et évidemment pour tous, ce fantastique séjour dans le Tyrol! ( là, tu imagines que je vais yodler). Là-bas, on déconne pas avec Noël : D'abords le marché de noël, sa raclette, son vin chaud et ses poneys. Ensuite, le cocktail de noël au Zekt, avec des contes récités par des enfants et un monsieur qui joue des mélodies noëlesques. 

[Le monsieur de dos, c'est Frank, le barman francophile]

 Après tumanges(encore).  Et encore après, tu fais comme moi : tu te poses au bar et t'enchaines les caïpiroskaen balançant des âneries sur Twitter.

Alors même si tous mes souhaits n'ont pas été exhaussé, c'était un Noël extra!

Et comme mon anniversaire, il est dans pas longtemps (le 10 janvier exactement), je propose à celui qui veut d'accomplir les souhaits de ma wishlist spéciale 2012

Le paradis?

Non, l'Autriche.

Je reviendrai sur Noël et ses festivités d'ici peu (j'espère que le vieux barbu n'a pas fait sa pute avec toi) et je reviendrai aussi sur le ski, mais avant, je dois ABSOLUMENT dire à quel point la vie est belle ici, à Warth. Parce que je ne cesse de le répéter : ILS SAVENT VIVRE CES AUTRICHIENS!!

Chez eux vois-tu, le petit dej c'est sacré.

Tout simplement. Et quand tu t'en vas skier 5 heures, t'es bien content d'avoir fait péter lesaumon fumé au breakfast.

D'accord, j'ai au moins pris 23 kg depuis mon arrivée ici, mais faut dire qu'entre ce petit dej, le buffet de l'aprme et le repas du soir (avec son buffet), c'est vachement dur de trouver un équilibre.

Et en matière de digestion, j'ai pas le choix, c'est spa : Un petit tour au jacuzzi-qui-bubulle, un autre au hammam et un dernier au sauna et tu retournes bouffer.

Ici, c'estcomme l'année dernière, au spa t'y vas tounu. Au début ça me gênait un peu beaucoup de me retrouver face au pénis des (vieux pour la plupart) messieurs. Mais finalement, j'ai pris l'habitude de plonger toute nue dans les bulles et d'oublier la présence indélicate de ces énergumènes dévêtus et même pas beaux. De toute manière, dans le hammam on voit rien (trop de buée).

Cette année, y'a tout de même un jeune couple, la trentaine, qui est juste trop beau. La fille, blonde avec une paire de seins splendide et son mec, un métisse avec un cul en or. Eux, quand ils vont au spa, je les suis partout !

Quand je ne skie ni ne bulle, je me fais papouiller. J'ai eu droit à un kanzkorpermassage (un massage de tout ton corps) par un jeune éphèbe avec une poigne d'acier. Au début j'ai cru qu'il allait me péter les cervicales mais en fait même pas. Du coup, deux jours plus tard je lui ai demandé de me faire un Das-Tut-Gut (!)(massage du dos, des épaules, du cou...) avec la même vigueur. J'en suis ressortie débarrassée de tous mes nœuds. Et lundi, pour mon dernier jour, ce sera un massage ayurvédique qui me fait déjà rêver.

Sinon, ça picole aussi pas mal à Warth.  

Quand je passe quelques jours chez mes parents, ma vie se résume à trois activités : boire, dormir, manger. Et même si il m'arrive de sortir acheter des clopes, ou même de vider le lave-vaisselle, c'est seulement en cas d'extrême urgence ( pénurie de clope ou pénurie de verre). Autant vous dire donc, que j'ai passé ces derniers jours à buller et à m'engraisser, et qu'il vaut mieux pour ma santé que le séjour n'ai pas duré plus longtemps.

[deux verres oui, question de principe]

Buller et ripailler, c'est un simple principe de régression schizophrénique, il faut donc en user avec parcimonie. En même temps, avec des géniteurs aussi chouettes que les miens, c'est dure de ne pas en profiter. Un exemple?  Conscient de mon manque de fruits de mer, le Papa nous a tous emmené au bord de La Saône, dans un superbe restaurant où je me suis gavé de crevettes et de homard. On y a bu du Champagne et les amuse-bouches étaient juste délicieux.

Demi-homard poché sur coeur d'artichaut

Après une telle régalade, vous admettrez qu'il n'y a pas d'autre possibilité que de siester avec réjouissance. Le lenemane, histoire d'être quitte avec le Papa, c'est moi qui me suis occupé de la cuisine. Au programme : blini maison, champi au four et risotto aux girolles dont tout le monde s'est resservi au moins trois fois, ce qui n'a cessé d'alimenter ma fierté (la recette bientôt sur Friends Cooking)

Sinon, au cours du weekend y'a eu un événement émotionnant : Miss C et moi nous sommes retrouvées, tout juste comme avant avec un bonheur non-dissimulé. Et comme avant, on a papoté, on a rigolé, on déliré et on s'est outré. Bref, deux grandes gamines inchangées!

[Nienna aussi était enchantée de me revoir]

Et au retour, dans mon sac, y'avait un nombre incalculable de tupperwears, dont l'un contenait du fromage qui pue de Bourgogne.

Mon voisin de TGV était ravie.