MIDAS A FAIT SON CACA !!!!!
Me voilà (enfin) bien installée au dedans de mon nouveau chez moi parisien. Et Put*** ce que c'est bon! Car ce ne fut pas de tout repos, vous vous en doutez.... Déménager de province à la capitale, c'est vraiment la galère. Surtout quand votre maman ne veut pas faire appel à des professionnels....
Du coup, ce fut ardu. D'abord bien sur, les cartons ( ça m'en suit chargée toute seule)(oui, comme une grande). Après avoir loué un trafic, ma mère m'a aidé à embarquer toutes mes petites affaires.
C'était long. C'était dur. Et je suis tombée sur le fameux four (c'est pas facile à dire « fameux four » c'est comme ta touffe m'étouffe, c'est pas facile à dire.) (Merci Les Robins) qui m'a fait tout mal à mon p'tit corps!
Puis, direction Ikéa pour une heure et demi de choix, de déambulations, de dépenses et d'attentes.
Quand on a quitté le magasin avec tous nos gros cartons très lourds, il nous a fallu les stocker dans le trafic déjà très plein... Ce ne fut pas une mince affaire puisqu'on a du sortir des cartons pour glisser les paquets remplis de ce qui était mon futur lit, ma future étagère, ma future bibliothèque, etc. Quel merdier sur le parcking ! Quand tout ça fut fini, on c'est rendue compte qu'il fallait trouver une place pour mon nouveaux matelas King-size. Ce fut re-compliqué... Même que maman s'est retrouvée coincée entre le siège du conducteur et le matelas et qu'elle pouvait plus sortir ( J'ai pensé la laisser là avant de me rappeler que je l'aimais ).
Une fois que tout fut casé et calé, on a chopé mes chats et filé sur Paris. Une fois là bas, par chance, on a trouvé une place pas loin de mon appart'. Par malchance, on s'est pris un PV.
Mon frère est venu nous filer un coup de pouce pour tout monter à l'étage, parce que c'était très lourd et que j'avais toujours mal à mon sternum (qui a dit « chochotte »?)
Une fois les cartons dans l'appartement, les chats sous le canapé et le matelas par terre, ce fut simple : une soupe, une claque sur le cucul et au lit!
Le lendemain, debout à l'aube pour accueillir le môsieur de chez Numéricable qui, dans toute sa bienveillance, m'a installé le câble internet, tv et téléphone. Je l'ai grandement remercié en lui érigeant un autel.
Nous avons ensuite attaqué les meubles et là, c'est le drame (musique dramatique). Non j'exagère, ce ne fut pas dramatique. Ce fut pénible, douloureux, long et compliqué. Bref, de l'Ikéa quoi. Prenons un exemple : tu montes une étagère, t'es trop fière de toi parce que ça commence à ressembler à quelque chose, tu clames à qui veut l'entendre « c'est moi qui l'ai fait! » mais au moment de mettre l'une des dernières pièces, tu te rends compte que tu as assemblé un truc à l'envers... te voilà donc obligé de défaire ton œuvre et de tout recommencer. Dans ce cas, il est courant qu'une forme liquide et baveuse s'échappe de ta bouche et que tu manques de peu de jeter un tournevis à travers la tête de ta propre mère. Ne t'inquiète pas, c'est la rage. Ou la folie. Au choix...
Ou alors, pendant que tu rames à assemblée ce qui devrait être une table, tu ne trouves soudainement plus le tournevis, INDISPENSABLE pour continuer ton œuvre. Alors tu cherche sous les cartons vides, sous les planches en attente, sous le chat et tu commences à t'impatienter, à t'énerver sur ta mère qui de son côté, galère pour mettre la bibliothèque sur ses pieds. Pis finalement, beh ce foutu tournevis à la con, il était dans ta poche, parce que t'avais peur de le perdre. Ou pire, qu'on te le vole. (si, si)
Soit. Tant bien que mal, le lit fut monté (et il déboite), l'étagère/meuble tv fut montée, le bureau fut monté, la bibliothèque Billy fut montée, la table basse fut montée et on était bien contentes. Parce que nous avons souffert milles martyrs, que j'y ai perdue une mains, que mes jambes sont pleines de bleues, que le marteau m'a attaqué à maintes reprises, que ma mère y a laissé ses deux genoux et qu'on a même pas put prendre notre gouter.
Par ailleurs, je pense envoyer une lettre à Ikéa pour signaler qu'ils devraient nous offrir une manucure à chaque meuble monté. Non mais c'est vrai quoi, vous n'imaginez pas l'état de mes ongles et de mon corps en général. L'est couvert de tout pleins d'ampoules et d'hématome en tout genre.
Le soir même mon père, en vadrouille dans la capitale, nous invitait dans un restaurant très chic et très chère et tout aussi bon. Malheureusement, ma mère n'a put en profiter qu'à moitier puisqu'elle tournait dans Paris dans le seul et unique but de garer le trafic (trop haut pour les parkings souterrains...). Du coup, mon père, mon frère et moi avons descendue un litre et demi de champagne rosé en l'attendant. Pis on a mangé aussi. Je vais pas m'en plaindre, d'autant plus que le cadre était top. Enfin ma mère nous a rejoint, on a prit un autre pichet qu'on méritait bien après tant d'efforts. Et elle a mangé à son tour.
Après ça, testage du nouveau lit par un bon dodo. Bien sur ce matin, les courbatures étaient d'actualité. Et pendant que mère vénérée attendait le plombier (y'a une putain de fuite dans la copropriété, et c'est à mon étage que ça se passe), j'allais faire des courses et me balader dans mon nouveau quartier.
Une fois le plombier impuissant passé en vain, direction le BHV, où un rapide tour de boutique nous a permis de trouver un blender et un grille pain parmi d'autres babioles fort utiles.
Ma mère est partie récupérer le trafic, on l'a chargé les derniers bouts de cartons qui trainaient et elle est repartie en vitesse pour notre Bourgogne chatoyante.
Vint enfin l'heure pour moi de faire du ménage et, chose que j'adore, de la déco!! Sors de ce corps Valérie Damidot, Sors de ce corps! ». alors non, je vous rassure, je n'ai pas peint la cuisine en vert pomme et je n'ai pas mis des stickers informes. Je me suis contenter de poser un miroir, un magnifique Spongebob, deux tentures et quelques reproductions de tableaux (format réduit)(parce que c'est pas grand mon chez moi parisien).
C'est fortement fière de ma petite personne que j'ai porté l'un des chats traumatisé chez le véto pour ses rappelles de vaccins. Et je lui ai acheté un cadeau ; une nouvelle litière qui à un couvercle (on dirait une capsule spatiale. Genre le chat il va s'envoler en faisant caca).
Pour conclure, me voilà enfin poser, même si le chauffage n'est pas encore installé, que j'attends des livraisons des 3 Suisses et que j'envisage un autre saut chez Ikéa et au BHV. J'en frétille d'avance!
Ce soir, je peux officiellement déclarer que ma vie parisienne a belle et bien commencée, et même que c'est tout émoustillant!
Ça y est, c'est l'heure du changement. L'heure tant attendue depuis 4 mois. J'ai passé toute la semaine à remplir des cartons, des valises, des sacs et des caisses et cet après midi, on a tout fourgué dans le camion qui m'emmène demain à Paris.
Je dois bien l'admettre, tout n'a pas été si simple... En vrac ; ma mère à oublié la boite de transport d'un des chats, mon frigo était encore plein, je passe la nuit chez ma parents ( = nowhere-city), je suis tombé comme une merde sur le trottoir avec un four à micro-ondes dedans les bras... Et cette dernière mésaventure m'a explosée le sternum, du coup c'est balot, mais je crois que je vais avoir du mal à monter les cartons demain... ;)
Sans dec' je souffre à fond. En plus, impossible de voir Hélène avant le départ... :(
Et tout ça est loin d'être finie puisque non seulement on doit se taper 3h de route demain matin (sans les embouteillages) après avoir récupérer la boite du chat, puis passez chez Ikéa (même si j'y est survécue jeudi), monter les cartons à l'appart ( y'a qu'un étage mais j'ai pas de muscle dedans les bras), faire du bricolage Ikéa (NooOoOoOn!!! l'horreur...) et j'en oublie surement, ce qui vaut mieux pour tout le monde. En gros, je ais être en pleine crise jusqu'à mercredi. Au moins.
Mais on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre, n'est ce pas! La vie parisienne s'offrira bientôt à moi. Et pour ça, je dois commencer par souffrir. (si, si, ma vie est trop dure!)
Un peu de douceur...
Le lave-linge est sauf! contrairement à notre ami Filip...
j'ai de beaux cheveux. Et de belles mains. Et plein de nouveaux livres.
La Sorbonne m'a officiellement "autorisée".
J'ai du taff' pour ce week end.
Je suis une luciole.
C'est cool, quoi!
Ami(e)s lecteur( /trices ), rien ne va plus. Enfin si, ça va! Je n'ai pas la grippe A et non, aucune station orbitale ne s'est écrasée sur ma rue. Mais tout de même, la journée fut tumultueuse.Je vous conte...
Alors que j'étais à Paris, afin de faire connaissance avec mon nouveau lieu d'étude (j'ai nommé le Centre Michelet, Paris I) les choses ont commencées à dégénérées. Déjà, nous (ma mère & moi) avions le ventre quasi-vide après un p'tit dej' frugal à 8h du mat' chez ma tante qui, par ailleurs, a été fort aimable de nous accueillir pour la nuit.(même dans le lit de son fils de 12 ans.) (et même si on devait quitter les lieux avant 8h.). Nous voilà donc, affrontant gaiment le froid de septembre pour partir à l'assaut du VI° arrondissement. Mais voilà, même si on a assez l'habitude de la capitale, on a réussie à louper un croisement à Chatêêêêuuuulet et à se retrouver je ne sais où. Mais loin de là où on aurait dû être. Du coup, crapahutage (????) acharné entre le V° et le VI°. (En gros, on a remonté tout le boulevard St Michel, dans le froid, affamées et fatiguées...) Pauvres provinciales que nous sommes!
Beauf de France, par KDO =)
Heureusement, on a finie par trouver les lieux avant le début de cette réunion de pré-rentrée qui, soit dit en passant, m'a grandement motivée. Par contre, j'en veux beaucoup à la commission d'inscription qui n'a lieu que (seulement) 2 semaines avant le début des cours. Alors qu'ils ont mon dossier depuis juillet. Allez comprendre...
Je vous passe les détails du retour (salade en caoutchouc dans le train, voisins SCNF mexicains qui boivent de la bierre et parlent TRES fort...), ainsi que le retour à Dijon-city (retrouvailles des chats, ravitaillement rapide au monpo' et achat de velcro.) (oui, du velcro. Oui).
Bref, me voilà dedans mon chez moi (qui ne le sera bientôt plus, d'ailleurs) et là, allez savoir pourquoi, je décide de faire une machine! (en fait c'est juste parce que mon panier à linge débordait)(et parce que j'ai presque plus de culottes propres aussi). Mais alors là, je sais pas trop le pourquoi du comment que je me suis débrouillée, mais le lave linge a eut un problème... Je crois bien que le tambour c'est ouvert... à l'envers. Et qu'il est coincé. Cassé. Kapout. Marche puuuus!
17h, je fais des pieds et des mains pour avoir un dépannage assez rapide. Je n'ai pas réussi à avoir quoi que ce soit avant demain matin (F**k ta grasse mat', Lil'), par une entreprise qui est (j'espère) de confiance.
Après toutes ces péripéties (et d'autres encore dont je vous fait grâce), j'allume le PC dans un seul & unique objectif : ME DÉTENDRE LES NEURONES!!! et v'la t'y pas que c'est pas possible que j'y crois trop pas. FILIP DES 2 BE 3 EST DCD?!!!! NOOOoooOOOOoooNNN!!
Cela ne se peut! Mon premier fantasme de type masculin avec des biscottos (je devais avoir 8 ans à l'époque) est tout mourut parce qu'il a prit trop de calmants (mais quel con!)?! Mais non, mais c'est vraiment pas possibleeee!
Par conséquent....
C'est décidé, ce soir je bois (seule, oui...) devant Des Racines & des Ailes. (mais c'est juste pour me remettre de toutes ces émotions, hein?!).
Je suis boulversifiée. Et en plus, j'ai faim.
Damned.
Juste pour dire :
1 : faut que j'arrête de picoler à jeun...
2 : J'en ai marre du ramage de Facebook...!
Nice picture, doesn't it?
Pffff, j'ai envie de prendre des jolies photos intéressantes, mais l'écran de mon numérique est décédé. Cert, il prend toujours des photos, mais je peux ni cadrer, ni adapter, ni zoomer, ni rien.
Pink was Camera by dybia on DeviantArt
Si quelqu'un de riche et généreux passe par ici, pourrait-il m'en acheter un neuf??
Plouf plouf plouf. Plus d'une semaine sans écrire, j'ai honte mais que voulez vous? L'inspiration n'est pas d'actualité. Ce n'est pourtant pas un problème de temps manquant, bien au contraire. Même si je bosse (un peu), mes journées sont aussi remplies que celles d'un loutre narcoleptique. Alors d'où vient cette absence de nouvelles??
beh voilà, suite à la difficile rupture, j'étais quelque peu déprimée et je n'avais pas l'intention d'écrire pour me plaindre et m'épandre dans des lamentations pitoyables. J'ai déjà donné.
Shy by Apri1 on DeviantArt
Et les légers problèmes de santé (physique et mentale) m'ont quelques peu mise à plat. Du coup, réfléchir devenait un acte beaucoup trop fatiguant pour ma petite personne.
Mais maintenant, ça va mieux ; je me suis donc remise à travailler aux chambres d'hôtes, j'ai des amis avec qui passer du bon temps et des films à aller voir. Tout ça en attendant que l'appart' parisien soit sortie des travaux. Puis ce sera le grand déménagement en prévision duquel j'ai commencé quelques cartons.
J'ai hâte de m'installer sur la capitale et de démarrer une nouvelle vie pleine de surprises (bonne ou mauvaises) et de découvertes. Non, je en crains pas d'être emportée par la « foliiiie parisienne », car petitun, j'ai pas les sous pour et petitdeux, j'suis trop sérieuse paresseuse pour ça.
Mais bon, les autruches n'ont pas toujours raison... (allez savoir pour quoi j'ai écrit ça)
M'en fout, même pas peur!
Après moultes aventure estivales, comme des descentes d'alcools pas nettes, des services rendus et obtenus, une journée à Europa-Park et une engouffrage buccale de donut Milka, me voici enfin de retour. Comment ça, ça faisait longtemps? Peut être n'y croyiez vous plus, mais je suis bel et bien de retour. En douceur, hein. ( Oui, parce qu'avec cette chaleur, ça reste difficile de réfléchir convenablement).(Déjà qu'en tant normal c'est pas évident). Alors on va se passer des effusions littéraires mélodramatiques.
Du coup, me voilà au rapport après cette monstrueuse journée à Europa Park. A savoir que les parcs d'attraction de manière générale me causent de légères régressions schizophréniques. On a croisé Heidi. Pas Klum hein, l'autre. Celle qui court toute nue dans la montagne. Elle a pas changée mais elle avait quand même mis sa culotte. Quant à moi, j'aime mettre un trench et mini-short, parce que quand je ferme le premier, on croit que j'ai rien en dessous. D'où les regards outrés de ces messieurs dames les parents. Par contre, ce que j'aime pas, c'est les enc*** qui s'amusent à faire SPLASH dans l'eau quand on passe à côté en rafting. Surtout quand le ciel se couvre. Et que le vent se lève.
Ah oui et quand je fais des montagnes russes, et beh j'hurle. Et je me sens liiiiibre Max! Même que la prochaine fois, je ne mettrais pas de culotte.
Après une grosse journée à piétiné, roulé, se faire renversé et palpé, les karaokés allemands sont déconseillés.
Cela dit, j'aime les donuts Milka. Promis, la prochaine, j'y vais sous Mescaline! :o
Il était temps que je m'y mette à cette note qui, je l'espère, sera haute en couleur.
C'était il y a quelques semaines, aux chambres d'hôtes où je travaille. J'étais chargée des petits déjeuners le matin et de l'accueil des clients durant l'après midi. Sauf exception, nous demandons expressément à nos charmants hôtes d'arriver entre 17h et 20h, et de libérer leur chambre le lendemain avant 11h afin qu'on puisse faire le ménage, toussa. (ce qui ne leur interdit pas de prendre leur petit déjeuner après 11h ou de trainer dans le salon.)
Alors que je m'écharnais à rendre le p'tit déj le plus agréable possible pour nos hôtes, le téléphone sonne. À l'autre bout du fil, c'est un couple que nous attendons le soir même et qui me dit, l'air de rien : on sera là dans 1/2 heure. « Ah, mais il n'est même pas 11h, on ne vous attendait pas avant cet après midi... » « oui, mais on a prit la route à l'aube pour éviter les embouteillages à la sortie de Paris. » Là, j'ai pas eut le choix. Je suis montée en vitesse vérifier que leur chambre était prête et tout et tout, puis je les ait accueillie, le sourire aux lèvres, les ait installé et leur ait expliqué pour les horaires du petit déjeuner du lendemain. Mais Madame tire la gueule : « 11h?! Mais vous savez, on a un mariage ce soir... » je lui répond que rien ne l'empêche de se reposer dans le salon une fois sa chambre quittée. Elle continue à rouspéter mais j'ai pas que ça a faire.
Une fois le petit déjeuner débarrassé et les affaires réglées, je m'installe dans le salon pour lire un peu. Quelle ne fut pas ma surprise en voyant ces charmants hôtes Parisiens me rejoindre. Je leur fait la conversation, leur raconte un peu l'histoire du domaine de Loisy. Et Madame de me demander : « de Loisy? Ce doit être une grande et ancienne famille ». Je lui répond que oui oui, en effet nous sommes issue d'une ancienne famille et que ma grand mère a héritée du titre de comtesse. Elle me regarde, surprise, avant de me demander si, moi même, je vais hériter du nom et du titre. « Bah non, voyez, c'est du côté de ma mère et moi j'ai le nom de mon père." Qui est?" "L..." » Quand elle a entendue que le nom de mon Papa n'avait pas de particule, elle m'a regardé de haut, avant d'ajouter : Oui, mais vous hériterez sans doute de la demeure... » « Pas sur, j'ai un frère ainé, des tas d'oncles, de tantes et de cousins. » Sur ce, elle a tourné les talons et ne m'a plus adressé la parole... Okayyyyyy!
Une fois les lieux visités, ils reviennent s'assoire dans le salon, ce à quoi je ne vois aucun inconvéniant. Le monsieur, particulièrement sympathique (le parfait opposé de son épouse) commence à me parler. Au bout d'un moment, madame lui lance « il faudrait qu'on pense à aller trouver un restaurant... ». Son mari lui répond qu'il est tout juste midi et qu'ils ont encore le temps. Mais madame trouve cette sublime réponse « oui mais tu sais, en province on ne sait jamais. Ici, on est pas à Paris et je ne suis pas sur qu'on trouve quelque chose d'ouvert si on attend ». Ce à quoi je répond qu'on est pas non plus in the middle of nowhere et qu'ils pourront toujours trouvé du mangé plus tard si ils le souhaitent. Elle me regarde méchant, mais genre « qui es-tu pour oser me parler, jeune manante? ». Du coup, je me suis tue et ils s'en sont allés.
Sans vouloir jouer la provinciale qui n'aime pas les Parisiens, j'ai trouvé ça assez comique. Pour eux, une fois qu'ils ont quitté Paris, les villes sont remplies de campagnards, paysans et autres pecnots qui ne font rien que picoler (bon d'accord on est en Bourgogne) et qui n'ont rien pour accueillir les touristes en plein mois de juillet. Comme si toutes les boutiques, cafés, brasseries et restaurant allaient fermer entre midi et 16h parce que c'est l'heure de la sieste... Non mais oh madame! On est au XXI° siècle et en province on vit tout presque pareil qu'à Paris et on sait mieux tout aussi bien s'occuper des touristes! Non mais!
La journée continue, je gère tant bien que mal les affaires du domaine, accueille les autres clients et toussa. J'vous passe les détails.
Le lendemain, retour au taff', cette fois ci pour faire le ménage dans le chambres, en plus du petit dej'. Petit déjeuner auquel nos amis Parisiens s'étaient rendues de bonne heure. Fort surprise, je leur demande si leur soirée fut agréable et si ils ne sont pas trop fatigués. Comme tout à l'air de bien se passer pour eux, je me réjouis en supposant qu'ils libèreront leur chambre assez tôt et que je pourrais la faire rapidement. ERREUR MONUMENTALE!
Après avoir papoter avec ma mère à qui ils se sont plaint de « l'origine douteuse » du marié qui ne portait pas un nom convenable ( à leur goût), ils se sont enfermés dans leur chambre jusqu'à midi...! heureusement que je leur avait dit de la libérer à 11h, d'autant plus qu'ils n'avaient toujours pas réglé. Enfin, une fois que Madame eut finie de téléphoner à toutes ses copines/sœurs/ nièces/ mères, ils ont mit les voiles, non sans m'avoir lancé un « bonne chance » dédaigneux.
Qui a dit que le cliché des parisiens bourgeois était passé de mode?
Non mais non de nom! c'est de mon lieu de vilégiature que je vous écrit, plus précisément à Pornic en Loire Atlantique. Qu'est ce que je fous là? Je passe une semaine "rieàfoutre-jeglande-c'estlesvacances" en compagnie de mes parents. Fait pas trop beau (normal, on est pas loin de la Bretagne...) et c'est galère pour avoir internet : D'abors, je suis obliger de me rendre dans les pièces communes et en plus, je peux même pas me connecter depuis mon laptop. du coup, le magnifique (hum) texte que j'ai taper hier à votre intention est bloquer sur mon laptop et comme j'ai pas de clé USB sous la main, il y restera un moment. En plus, dedans ce post je vous racontais mon escapade dominicale d'hier, fortement constructive et dépaysante! C'est triste mais va vous falloir être patients.
Ca sent bon le mangé là où je suis, c'est à dire à côté de l'Auberge de la fontaine aux Bretons. Un lieu fort sympathique au bord de l'Océan et de ses embrunts qui collent aux cheveux et à l'épiderme. En plus à mon plus grand bonheur, y'a des bêtes genre une annesse, des moutons, des porcs des canards et des poules et même (attention), un dindon et une chèvre!!! (Mes nouveaux Meilleures amis).
Quoi qu'il en soit, ces complications d'accès à internet vont me permettre de faire une detox du web et qui sait, peut être que je vais parvenir à faire des choses incroyablement constructives, genre picoler...
Et Hop, apres quelques nombreux jours d'absence me revoilà. Avec plein de chose à faire, plein de choses que je veux faire, mais pas beaucoup de motivation. Enfin, ça dépend pourquoi!
Disons que les choses se sont compliqués suites à des problèmes de santé de ma Grand maman adorée. Forcément, toute la famille est sur le coup, moi y comprit car j'essaie d'alléger les journée de ma mère. Il est vrai que je ne peux pas faire grand chose, mais lui proposer mes services quand j'en suis capable, c'est déjà ça.
En plus, le mois de juillet avance et j'ai plein de chose à régler avant la fin de l'été, y compris mon emménagement dans la capital française. Donc déménagement, mais aussi travaux dans le nouvel appart'... donc pas mal d'aller-retour Dijon-Paris pour les repérage et toussa...
Ajoutez à cela l'examen du permis de conduire qui avance à grand pas et les cours de conduite qui vont avec, le taff' le week end (et parfois en semaine) aux Chambres d'hôtes, les amis à voir (mais ça, c'est un grand plaisir) et tout le reste du quotidien à gérer, et voilà! J'arrive à me foutre la pression pour rien!
Cependant, l'arrivée impromptue d'un quelqu'un dans ma vie me donne le sourire, la force et la motivation nécessaire pour avancer. Ma solitude et mon manque d'estime tendent à disparaître en sa présence.
Comme quoi, il suffit que ça aille bien d'un côté (cœur) pour que sa foire de l'autre (famille). Mais que voulez vous? La vie ne peut être parfaite et c'est ce qui fait son charme, non?
Après une brève absence de plusieurs semaines jours, Je vais aujourd'hui vous parler de moi (pour changer). Notamment de mon rythme biologique interne... (sur le papier ça a pas l'air drole, mais en fait si si! restez!!)
A vrai dire, je suis une femme qui n'a pas besoin de réveil. Et ça, c'est pratique. Et économique. Que je vous essplique :
Je suis du genre « stressée des horaires » et par conséquent, au moindre rendez vous, je suis en avance d'1/4 d'heure (voire plus). Ce qui a tendance a gêner, voir exaspérer, mes congénères. J'ai beau essayer d'être en retard, pas moyen. J'ai même retarder toutes les horloges de mon chez moi, je suis quand même toujours en avance. C'est chiant parce que du coup, je perds pas mal de temps à poiroter en attendant que mon rencard soit à l'heure. Serais-je une psychorigide des l'horaires?
Quoi qu'il en soit, pendant de longues années j'ai mis mon réveil du matin 10 min en avance par peur de retard. Et un second réveil par peur que le premier ne fonctionne pas. (Ça fait vraiment névrotique). Aujourd'hui, les réveils je n'en ai cure car figurez, vous braves lecteurs, que quelques soit l'heure à laquelle je dois me réveiller, je le fais automatiquement 10 min avant.
Exemple? Samedi, je devais me lever vers 6h pour aller taffer, j'avais donc mis on réveil à cette heure matinale histoire d'être sur. Et bien, je me suis réveillée toute seule, sans la moindre aide extérieure, à 5h45 bon pied, bon œil, fraiche et dispos! Dimanche, rebelote : Réveil mis à 7h10 (toujours pour le boulot, je ne m'amuse pas volontairement à me lever à l'aube un dimanche), Lilith réveillée naturellement à 7h! Et c'est exactement pareil les jours de vacances, ceux ou je me dit "demain, grass' mat', je me lève pas avant 11h." Résultat, à 11h tapante, Lilith est debout!
J'en suis donc venue à me demander si j'ai pas un réveil dedans mon p'tit corps, où si il y a pas un fantôme dedans ma chambre qui me réveil aux bonnes heures. Je commence même à me considérer comme un véritable phénomène, une sorte d'énigme scientifique à qui ont ferait tout plein de tests bizarres et compliqués pour savoir ce qu'il en est...
Je suis perplexe...
La puissance des pokemons est avec moi aujourd'hui. Oui, le soleil bourguignon tape fortement sur ma boite crânienne, ce qui explique la vitesse à laquelle mes foutues neurones s'évaporent! Passons...
Cocktails by Luca, le meilleur Barman Florentin!
De retour de Florence donc. C'est la fin des vacances mais c'est avec moult fanfreluches dedans ma têtes que j'ai quitté cette ville. Je vais éviter l'article « diapo-debriefing » de mon séjour, seulement vous en conter quelques grandes lignes.
Ce que j'ai kiffé ma laïfe :
Le Bargello, les Offices, San Marco, Santa Maria Novella... bref, tout ce qui fait de cette ville une ville-musée. Même si j'avais déjà tout vue, une deuxième (voir troisième) visite en ces lieux oniriques de sont jamais de trop.
L'exceptionnelle diminution des touristes, due à une météo coussi-coussa.
Les vitrines de chez Chanel, Gucci, Fendi, Dolce & Gabbana.... Des fois, j'aimerais être riche.
Les longues ballades à travers la ville
Les gens italiens, américains, finlandais, allemands, danois, que j'ai rencontré ou retrouvé.
Les beaux Italiens
les bons cocktails (surtout quand ils sont offerts)
le bon manger (surtout quand on me le paies)
Les supers siestes
Ce que j'ai moins pas trop kiffé :
Le temps pas cool de la deuxième semaine
Les touristes, que même si ils sont moins nombreux, ils font toujours chier.
Les Italiens pas sexy qui draguent comme des bourriques
Les prix, déjà que je me plaignais l'année dernière, cette fois on sent la « criiiiiise » passée...
Les gueules de bois, même si les souvenirs sont extras!
Le coup de soleil autour des paupières!! Argg! A quand le fard à paupières anti-UV??
Pour un résumé, ce me semble être un bon résumé. Et maintenant, admirez...:
Santa Maria Novella
Il PonteVecchio
Florence Depuis Fiesole
Vue du Campanile de Giotto
Vue de San Maniato Al Monte
