Il est 8h 20, nous sommes lundi matin. Je suis censée être en vacances, donc dormir. Mais non, comme je l'annonçais, le plombier ne devrait pas tarder à se manifester. J'me demande à quoi il ressemble ce (sexy?) plombier...
Je profite de ce temps qui m'est imparti pour vous signaler que mes vacances seront culturelles, ou ne seront pas.
Déjà, j'ai des recherches à faire pour la fac, ce qui signifie que je vais devoir passer plusieurs heures à la bibliothèque. Loin de moi l'idée de m'en plaindre, au contraire. Quoi de plus jouissif que de passer des heures à lire des tas de choses à propos d'Édouard Manet ( A part un beau plombier)? D'ailleurs, Je file à la bibli dès que le plombier aura fini son taff' (Sauf si il est sexy et que je décide de le séquestrer).
Par ailleurs, j'ai une demi douzaine de films à voir et autant d'expos, toutes plus différentes les unes que les autres. Émulation culturelle quand tu nous tient.( une sorte de Mike Delfino en plus jeune? tout nu dans la douche qui fuit?)
Et puis bien sur, la lecture comme toujours ; j'en ai fini avec les élucubrations baudelairiennes sur l'art et je suis en train d'achever Moins que Zéro de Bret Easton Ellis. Pour la suite, j'hésite encore entre Burton by Burton ou un roman historique sur Filippo Lippi.... votre avis? (j'ai pensé à l'accueillir en nuisette ce plombier. Mais si il est moche ça risque d'être gênant)(le plombier, pas Lippi).
Last but not least, dans une semaine je suis à Londres où je compte bien découvrir les principaux musées. Le truc c'est que les musées londoniens, non contents d'être nombreux, sont aussi forts bien remplis, et mon escapade ne dure que deux jours. Deux jours pendant lesquels je dois aussi shopper, faire la tournée des pubs me balader et trouver une amie pas vue depuis un an. (moi, je veux bien d'un sexy plombier tout mouillé sous ma douche.)
Le plombier est en retard, du coup je vais voter, vous v'nez?
(J'ai la musique Mario Bros. dans la tête maintenant. C'est malin.)
C'est dimanche, c'est les vacances et moi je balance un billet tellement décousu que ce n'en est pas vraiment un.
(après réflexion, je pense que sa démarche avait pour but de rassurer ses ouailles après les pedo-scandales de l'Église)(mais comme le prêtre était accompagné d'un gosse de 12 ans, j'ai pas trop compris le sens du message)
(Attention, ellipse temporelle)
(re-ellipse)
Vraiment, ce cours d'art deco est perturbant. Je ne parle pas ici du contenu, où de l'enseignement en tant que tel, mais du reste .
Déjà l'intitulé dudit cours « Art-déco design ». C'est très bien sauf que non, en fait notre étude porte sur les arts décoratifs, mobilier, céramique, orfèvrerie en Europe, depuis le moyen age jusqu'à nos jours. Je vous laisse imaginer la surprise que ce fut pour les étudiants lors du premiers cours. Et puis, c'est vaste comme sujet pour un seul semestre... le design, c'est même pas dit qu'on l'aborde à un moment donné.
Ensuite le prof, bien que compétant, me surprend. Vous savez, c'est celui qui me rembarre quand je réponds à ses question, parce que je suis la seule à y répondre. J'y peux rien si les autres sont timides/incultes/ blasés..
Mais c'est surtout l'organisation qui me turlupine, celle du prof principalement. Je vais tenter d'expliquer les choses CLAIREMENT (Comment ça c'est pas gagné?) ; Normalement ça passe ainsi : le TD 1 (le mien) a lieu de 15H à 16h30, le cours magistral de 17h à 18h30 et le TD 2 jusqu'à 20h. Jusque là tout va bien.
Mais v'là t'y pas que le prof s'absente, ça arrive, et qu'il décide la semaine suivante, de rattraper son cours magistral de de 18h30 à 20h, annulant donc le TD 2 mais pas le 1. Alors déjà, je me tape cinq heures et demi d'art déco à la suite et s'est très dur, mais en plus, les gens du TD2 ont un cours en retard (qu'ils ne retaperont jamais). Je crie au scandale.
Une autre fois, le même prof décide de déplacer le TD1 à 15h30, supprimant ainsi la pose avant le cours magistral (sauf que c'est con parce qu'on a quand même du libérer la salle de TD avant 17h).
Et enfin, alors qu'il était encore absent la semaine dernière, nous n'avons eu aucune information sur un quelconque rattrapage et il nous avait préciser que son prochain TD1 débuterai encore une fois à 15h30. Du coup mercredi, je ne savais ni si je commençais à la demi ou à pile, ni si je finissais à 18h30 ou à 20h. Finalement le TD à commencé à 15H15, mais par une remplaçante qui assura aussi le cours magistral ; elle nous a fait étudier l'art deco du 20e siècle, alors qu'on n'était pas aller plus loin que l'époque Louis XVI... Je vous laisse méditer là dessus...
Alors un cours en soi passionnant, parce que je découvre plein de trucs et aiguise mes vagues connaissances sur ce sujet. Mais si ça continue à fluctuer de la sorte, je sens qu'on ne va pas s'en sortir. Et devinez quoi, on vient de nous apprendre que le prof ne sera pas là la semaine de la rentrée, mais que la suivante, on rattrape!
Il va avoir ma peau...
___________________________________________
Et n'oubliez pas, si vous m'aimez comme je m' vous aime, votez pour mes tribulations!! (Je me permets de vous rappeler que vous avez droit à un vote par jour)
(Oui, vous allez y avoir droit régulièrement)
Vous vous souvenez quand j'ai mentionné, à propos de lundi, qu'après un bon Miyazaki (associé à un gros dodo), tout s'arrangerait? J'ai eu tort.
Parce que mardi rien n'allait mieux. Une fois de plus, tout a commencé dès le réveil, mais là j'avoue que c'est (un peu) ma faute. Le fait est que je n'ai pas cours le mardi matin, j'en profite donc pour dormir jusqu'à (un peu) tard, sauf circonstances particulières. Ce mardi, j'étais partie une grasse matinée...c'était sans compter l'intervention de mon réveil, que j'avais oublié de désactiver la veille.
Et c'est repartis....
Tant pis pour la grasse mat', je prends mon p'tit déjeuner (les restes du gâteau) et file au Musée d'Orsay. Après 35 minutes de métro qui pue, j'arrive, il est à peine 11h, mais je sais dèjà que cette journée ne sera pas mieux que la précédente. En effet, juste là devant l'entrée, je trouve une file d'attente énoOorme, qui se poursuit jusque sur le trottoir d'en face... en plus j'ai froid, y'a du vent et je craints pour ma gorge ; Orsay, ça se fera hors période de vacances scolaires. Demi tour...
De toute façon je dois déposer mes cuissardes bousillées chez le cordonniers, histoire de savoir si c'est réparable. Bien sur, le coordonner est fermé, c'eut été trop beau... De retour dans mon chez moi, j'envisage de ne plus le quitter, histoire de ne pas me confronter à un autre malheur supplémentaire, d'autant que la douche fuit toujours ( je sens que cette histoire de plomberie va être compliquée... je suis fatiguée rien que d'y penser).
La journée suit son cours, je NE BOUGE PAS et me contente de travailler mes cours, mon exposé, et tout le tralala. Mais quand même, je suis tenace. Alors pour essayer de réussir à faire au moins UN truc bien en ce début de semaine, j'ai décidé de changer une ampoule, comme ça l'air de rien. Mais que zut de zut, j'ai 5 tournevis, deux pinces à épiler, et plein de bitognos pointus, y'en a pas un qu'est foutu de venir à bout des vis qui coincent l'écran qui me sépare de l'ampoule (Merci Ikéa) ! A bout de nerfs, je tape dedans, avec le tournevis et mes petits poings, mais les n'ont pas bougé d'un iota...
Ajoutez à cela que P.C. n°2 (sur 3) a décidé de mourir hier, et que c'était dans celui-ci que j'avais toute ma musique... c'est moi où le sort s'acharne?
Et n'empêche que ça fait mal au cœur de devoir jeter une paire de chaussures qu'on aime. Surtout que celles-ci, je les avait depuis le lycée, on a tout vécut : Costume de théâtre, soirée on the dancefloor, entrée Vip, premiers pas à la Fac...*soupir*...
PS : et ce matin, mon PC n°1 a mis une demi heure à s'allumer... J'ai envie de me pendre...
Edit de 20h : Si vous voulez m'aider à retrouver le chemin de, du, de quoi déjà? Ah oui, le chemin de la joie, de la gouaille, le chemin du Tireli-pimpon avec la tête avec les bras, c'est simple! Il vous suffit de voter pour mon humble personne, au concours Cosmo-blog du moi d'avril (même pas peur)! Allez, un petit click par jours, c'est pas trop demander quand même?
Lundi matin, malgré le beau soleil et la magnificence de ma chevelure, ça commençait mal. Déjà, le « bip-bip » du réveil m'a sortie d'un rêve perturbant dans lequel j'étais à la rechercher de Frederic Beigbéder à travers les rues de Venise, mais aussi dans les toilettes d'un palace vénitien. J'ai pas compris, ça a d'emblée perturbé ma journée.
Ensuite la routine ; café, lavage express, habillage et Midas qui fait son con pour sortir sur les toits... Pas le temps, je file en cours. Dans le bus, pas une place assise à cause d'un groupe de marmots en tongs qui hurlent et se tortillent dans tous les sens. Là, j'ai sue que la journée aller être vraiment contrariante .
Pire encore, en sortant du bus, je marche quinze mètres et là, je sens un truc bizarre au niveau de mon pied. Au début je comprends pas alors je regarde et... Nom d'un paire de Manolo Blanik!! mon talon est tout cassé! Mais pas un peu cassé, hein! Plutôt cassé du genre nettement fendu en deux! Sauf que là il est 10h et que je ne suis pas chez moi avant 16h et c'est pas comme si entre temps je devais aller en cours, déjeuner, re-aller en cours et passer chez Franprix... Comment je fais moi? La réponse st simple : Démerde toi Lilith!! Pas le choix donc, je passe la journée sur la pointe du pied droit, j'ai trop la classe et c'est génial... Cariaujoux de cariaujoux! C'est la deuxième paire de chaussures bousillée en 5 jours, je suis maudite, c'est ça? En même temps, ces escarpins là, je les ai depuis plus de 4 ans, donc j'avoue que c'est une paire qui a fait son temps... Mais pourquoi en pleine rue? Pourquoi le matin? Non mais ouai quoi!!
Après avoir passé plusieurs heures à faire des pointes, j'ai pris le chemin de mon chez moi, de nouveau par le bus. Et là, j'ai commencé à me sentir bizarre dans mon corps ; j'ai prié saint Marcellin pour que le bus se dépêche, j'ai couru jusqu'à chez moi et j'ai rejoints les toilettes avec grâce et soulagement. C'est précisément à ce moment là que j'ai dégobillé mon déjeuner (ami de la poésie...). Du, coup je suis allé me coucher pour me faire réveiller trois quarts d'heure plus tard par un SMS : c'était une pub...
Dépitée comme je l'étais, je me suis trainée jusqu'à mon ordinateur, j'ai vaguement erré sur la toile mondiale jusqu'à ce qu'un amant se manifeste pour m'avertir de son arrivée dans les plus brefs délais. J'attends toujours.
Alors après tout ça, je me suis dit que j'avais sans doute affronter le pire et que la journée touchait à sa fin et que je ne pourrai pas tomber plus bas. Pas aujourd'hui en tout cas. Figurez-vous que j'avais tout faux, parce qu'à peine sortie de ma douche, séchée et toute crémée, ça a empiré. Un bruit fort étrange venant de la salle de bain m'a poussé à aller voire qu'est ce qui se passait... Oh! y'a la douche qui fuit! A vrai dire, a ce moment précis, j'ai vraiment songé à me pendre... et puis je me suis dit que ça serait pas cool pour les chats.
Non vraiment, ce Lundi-là j'aurai pas dû me lever parce que le soir même, j'étais... Comment dire?.. légèrement blasée de moi-même... Heureusement, il y'avait Miyazaki sur Arte... Et ça, ça fait du bien!
A la base, j'avais pas prévue de poster en ce dimanche Pascal, préférant vous laisser patienter jusqu'au lendemain pour jouir de ma prose au sujet de Zola. Mais là, il s'est passé deux-trois choses dont je veux vous faire part...
Je crois que c'est tout.
Vous vous souvenez qu'il y a quelque temps, je m'extasiais sur ma bonne santé (physique hein, parce que mentale, n'en parlons pas) ? Et bien ce jour là, j'aurais mieux fait de me taire... parce que oui, ce qui devait arriver arriva, et depuis jeudi je me trimballe une crève pas possible. Maux de tête puissance 2000, courbaturage et fatigue à ne savoir qu'en faire... c'est bien simple, cette nuit j'ai dormi près de 11h (vous aurez deviné que mes cours du vendredi matin, fallait même pas y penser).
Mais en fait si je suis malade là, c'est vraiment pas de ma faute! C'est juste que mercredi matin, comme j'étais en retard, j'ai pas pris le temps d'analyser le climat ambiant. Et avec la douceur des jours précédents, j'ai juste mis mon p'tit manteau sur les épaules (non, mais j'avais aussi mis une robe hein). Sauf que non, forcement, mercredi à Paris il faisait froid, y'avait du vent très fort et même de la pluie qui mouille. Me suis bien fait voir... trempez, décoiffée et frigorifiée j'étais ce jour là. Vous aurez compris que ça n'a pas manqué, dès le lendemain paf! Dans ma face! Rien de bien grave certes, mais c'est toujours frustrant ce genre de mésaventures. Et j'aime pas quand ça fait boum-boum dans ma tête qu'on dirait qu'un troupeau d'éléphants roses me marchent dedans. (cette phrase n'a absolument aucun sens, mais j'assume).
Hier soir, j'ai même pas réussie à bosser mes cours correctement, mon esprit se laissant trainer sur les blogs, la télé, et finalement la lecture...( au fait, j'ai fini Nana, faut que je vous en cause aussi). Et quand soudain, Bastet s'est mise à me parler en latin, j'ai compris qu'il était temps pour moi de me mettre au lit...
Avec le printemps, on peut voir les fleurs s'épanouirent peu à peu au soleil. C'est beau. C'est poétique. J'aime. Par conséquent, je suis prise de la soudaine envie de m'en offrir (des fleurs), avec un joli vase et plein de couleurs pour égayer et embaumer mon petit chez moi. Ou mieux encore, des fleurs dans pot que j'arroserai tous les jours, à qui je donnerai des surnoms et qui me tiendraient compagnie. Ça serait vraiment chouette. En plus, j'ai un bidule pour accrocher le pot à la rambarde de la fenêtre, ça serait encore plus jolie.
Mais les faits sont autres et de toutes ces jolies choses, je suis privée. Parce que voyez vous, malgré mes nombreux talents tous plus utiles les uns que les autres, il y en a bien un dont je suis dépourvue : la main verte. Alors okay, tout le monde me dit que ce n'est pas compliqué et toussa... mais non que non. Avec moi ça marche pas, malgré tous mes efforts et le cœur que j'y mets. Orchidées, lys, amaryllis, et même un bonsaï sont morts entre mes doigts. Pourtant j'avais tout fait bien comme il fallait, j'étais même aller faire des recherches sur mon ami l'internet pour être sure de mon coup et voir s'épanouir mes plantes. Rien y fait, en quelques jours, ça meurt. Une semaine pour les plus résistantes. C'est comme si il y avait des ondes négatives qui sortaient de mes mains pour aller s'infiltrer dans les particules de la plante et la faire périr. C'est nul... car rien n'est plus déprimant qu'une fleur qui se fane, rien ne me fait plus de peine que de devoir jeter une plante perdue à jamais.
Bien sur que je ne baisse pas les bras, et bientôt j'investirai dans un nouveaux lot de verdure. J'y mettrai tout mon amour dans ces fleurs, je leur parlerai, leur ferai écouter de la belle musique et les bercerai. Je m'accrocherai et ferai de mon mieux pour les voir vivre. Mais je doute que cela fonctionne... Quand on est maudite des plantes verts, on est maudite des plantes vertes. Et pis c'est tout.
Il faut que je me rende à l'évidence ; je ne suis pas une fée...
En ce dimanche, venons en à parler du méga buzz de ces dernières semaines. Généralement les buzz, je les suis de loin sans m'y impliquer, mais là c'est tellement bon que je me dois de le partager!
C'est sur Chatroulette que ça se passe. Pour ceux qui en le savent pas, Chatroulette c'est ce site où t'as juste à brancher ta webcam pour être mis face à un inconnu de n'importe où dans le monde. Et dès que ton interlocuteur t'embête, c'est F9. Bien sur, ton correspondant a aussi la possibilité de te Efneuffer, faut pas déconner non plus! (et c'est frustrant de se faire efneuffer par un type en chemise à fleurs et espadrilles). Bref c'est le truc qui sert à rien à part de réaliser à quel point les gens sont lubriques/inintéressants/laids/obsédés quand ils sont sur internet.
Mais parmi toutes ces énergumènes, y'en a un qu'est sortie du lot, qui a pondu ZE concept génialement brillant que tout le monde il adore. Le bonhomme, il joue du piano et il est doué. Alors il a pris sa webcam, il a pris son piano, il s'est branché sur la roulette et là paf! A chaque visages/zigotos/queue/cheveux/lunette de soleil, il part dans une impro piano-chant en rapport avec ce qui tombe sur son écran. Voilà ce que ça donne (écoutez bien les paroles, elles ont toute leur importance, dommage pour les non-anglophones)(oui la vidéo dure longtemps, mais ça vaut le coup) :
Ça a fait un méga buzz, le gars c'est juste une star quoi et il y a quelque jour il a récidivé. Mais pas n'importe comment puisque , en concert devant un public de 2000 personnes, il pris sa webcam, il a pris son piano, il s'est branché sur la roulette et là paf! Rebelote en public! Admirez!!
Bon dimanche!
PS: Un grand merci à mon grand frère pour m'avoir fait connaitre les deux dernières vidéos!
Aujourd'hui, comme vendredi dernier, c'est billet fourre-tout et ce, parce que c'est mon choix.
Un délice dont même une amie a convenu. Alors tous, remercions Eol pour ces recettes toujours pleine d'inpiration! Je ne m'en lasse pas!
Et vous, z'en êtes où avec les tortillas?
Sinon, y'a une certaine Madame Valérie sur ma Danette aux pralinés. C'est Flippant.
Z'avez vu? Y'a le soleil qu'est revenu...! C'est'y pas génial ça? Les température négatives ont foutu le camps pour laisser place à une douceur des plus agréables. Les p'tits oiseaux commencent à gazouiller ici et là, au point de nous réveiller le dimanche matin avant les onze heures syndicales. Les fleurs s'épanouissent ici et là, apportant avec elles ce foutu pollen nous pourrit les bronches. Les petits z'animaux sortent de leurs tanières, farfouillent dans les poubelles et font des cacapabo sur les trottoirs.
Bref, c'est le début du printemps.
J'ai comme une folle envie d'envoyer mes vêtements en l'air et de courir nue dans les champs de fleurs. Le souci c'est qu'il n'y pas de champs de fleurs à Paris et que, quand on se ballade tout nu dans la nature, on risque de soumettre notre corps à l'attaque de milliers de bestioles désagréables. Alors je me contente de déboutonner mon manteau, de faire péter le décolleté, et j'en suis presque à reléguer mes collants en laine au profit de petits bas fins. Si c'est pas trop glam' ça?!
Nan, mais n'exagérons rien, parce que dans le printemps, c'est comme dans le cochon, tout n'est pas bon.
Prenez par exemple, les chats qui même stérilisés, sont comme fous avec l'arrivée du printemps. Ça miaule à droite à gauche, ça se faufile entre mes jambes dès que j'ouvre la porte d'entrée, ça monte dans les étagères et ça fait tout tomber, ça court dans tous les sens et ça force les fenêtres pour gambader sur les toits. Et quand ils adoptent ce comportement à 4 heures du matin, c'est chiant. C'est encombrant. C'est même doublement criminel...
Autre soucie en rapport avec le début du printemps, soucie totalement personnel, c'est qu'on ne sait jamais. De quoi? Beh on sait pas si ça va durer, pardi! Tous les matins, je flippe que le beau soleil ne pointe pas son nez, que les températures chutent brutalement et que la pluie, fourbe, nous tombe sur le coin de la gueule. Une véritable angoisse pour ma sensible personne... Non mais c'est vrai, si le printemps repartait, non seulement ça me casserait le moral, mais en plus j'suis sure de choper la crève. Du coup, le martin, j'me lève, je regarde discrètement par la fenêtre, et le soleil est là. Réjouie, je zieute ma penderie pour envisager la mini et l'abandon de la doudoune, avant de me raviser. Sait-on jamais, le soleil pourrait déguerpir d'ici la fin de la journée, le vent pourrait se remettre à souffler, etc. Aussi vais-je me vêtir en bonhomme Michelin pour le regretter toute la journée, parce que en vrai, le soleil il tient bon.
Mais cessons de parler de senior météo, et revenons en rapidement aux effets du printemps sur le comportement humain. Des effets qui plombent la célibataire attardée que je suis : les mamours qui sont dans l'air, ou dans l'herbe. En effet, vous avez remarqué, au printemps, tous les couples sont de sortie, comme si Cupidon avait sonné le clairon pour les obliger à venir nous narguer, nous les gens seuls. Et que je te bécote sur le "banc public, banc public", et que je te fais des mamours dans le métro, et que je t'appelle "mon lapin/chou/bichon/poulet/bébé" à travers les rues pour te faire découvrir cette jolie robe dans la vitrine, tellement jolie que tu t'en fous parce que t'es un mec et que tu as envi d'un BigMac (je caricature, mais avouez que ça sonne juste).
Bref, moi le printemps ça me réjouit autant que ça me fout les boules... Mais de toute façon, j'ai tellement de boulot que je vais même pas voir filer la saison, alors ce que j'en dis...!
