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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 08:00



Ah, mes p'tit bouts! Comme de prévisible, la semaine fut pleine et le temps m'a quelque peu manqué. Alors pour vous exclusivement, et comme nous sommes dimanche, je vous propose juste un petit-mini recueil non-exhaustif de citations plaisantes.

WOODY ALLEN :

    • Quand j'écoute trop Wagner, j'ai envie d'envahir la Pologne.
    • Non seulement Dieu n'existe pas mais en plus il est impossible de trouver un plombier le week-end.

    • Il y a de pires choses dans la vie que la mort. Avez-vous déjà passé une soirée avec un agent d’assurances ?

    • Avec mon teint, je ne bronze pas, je fais une attaque.

    • Je hais la réalité mais c'est quand même le seul endroit où se faire servir un bon steak.

BEIGBEDER

    • Okay je suis aigri mais au fond de moi il y a une pute qui pleure.

    • Plus t'es bourré, plus te croix irresistible, et mois tu l'es. Tu te prends pour un surfeur androgyne, genre keanu Reeves dans Point Break, et elles voient un gros rougeaud , genre Paul Préboist dans Mon cur& chez les nudistes.

GUELUCK

    • un homme averti en vaut deux. Deux hommes avertis en valent quatre. Quatre hommes avertis en valent huit. Huit hommes avertis en valent quinze si l'un d'eux souffre de la maladie d'Alzheimer.
    • « j'amincis mes modèles et je grossis leurs bijoux » Van Dongen expliquant pourquoi les femmes voulaient être peintes pas lui.
    • prendre son courage à deux mains c'est bien, mais après on n'a plus de main libre

VAN GOGH

 

  • un tableau est aussi difficile à faire qu'un diamant, gros ou petit, à trouver.

AMELIE NOTHOMB

    • Elle avait une voix couleur de jour et des yeux couleur de nuit.
    • La faim c'est vouloir. C'est un désir plus large que le désir. Ce n'est pas la volonté, qui est force. Ce n'est pas non plus une faiblesse, car la faim ne connait pas la passivité. L'affamé est quelqu'un qui cherche

     

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    By Staree

Sur ces belles paroles, je vous souhaite un excellent dimanche. Quant à moi, je retourne bloquer sur Robert Downey Jr. (Ca fait une semaine que ça dure, il serait peut être temps que je cesse).

PS : J'ai failli oublier : Bonne St Valentin aux Namoureux (je vous hais)











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4 février 2010 4 04 /02 /février /2010 08:00



Du 13 janvier au 21 février 2010, c'est l'artiste français Christian Boltansky qui a le privilège (et le défis) d'exploiter la nef du Grand Palais dans le cadre de la Monumenta. Intitulée Personnes, son aménagement est d'autant plus réussi qu'il semble cristalliser l'ensemble du travail de Boltansky au cours de ces 20 dernières années.

D'entrée de jeu, le visiteur est frappé par un bruit sourd et lancinant et un froid inhabituel. En arrivant dans la nef, celle ci nous est d'abord cachée par un haut mur composé de casiers rouillés et numérotés, comme autant de compartiments mortuaires dans une crypte.

Ambiance.

Une fois ce premier "obstacle" franchi, nous nous retrouvons dans cet immense espace, cernés par des bruits de machinerie. Partout au sol, des vêtements sont disposés en carré, ceux ci pourvus en leurs coins de piliers munis de petits haut-parleurs. Face à nous, une énorme pile de vêtements rompt avec l'impression de pesanteur que procure la disposition des habits. Près de cette montagne de vêtements, une grue en prend et en relâche quelques-uns, inlassablement.

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Au fil de notre parcours entre ces compartiments, on remarque que les vêtements sont de toutes natures, de toutes couleurs, pour enfants, femmes, pour l'été, pour l'hiver. En revanche, il n'y a que des hauts, ni pantalon, ni jupe. Notre marche est rythmée par des battements de cœur s'échappant des hauts parleurs, cœurs différents pour chaque compartiment. Pendant ce temps, la grue continue sa danse immuable en émettant un son qui ressemble à s'y méprendre à une longue plainte d'agonie.

Peu à peu, en traversant ce vaste univers, le visiteur s'imprègne de l'atmosphère et viennent à lui des questions, des souvenirs, des émotions. Celles-ci apparaissent sous différentes formes et ne sont pas toutes issues des mêmes causes. Chacun s'enfonce peu à peu en lui-même.

« Oppression », c'est le mot utilisé par l'artiste lui même pour parler du lieu, et c'est le mot juste. Car, dans ce grande nef froide, nous nous sentons cernés par ces vêtements qui sont autant de fantômes. A nous de les interpréter.

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Le titre de la manifestation est fondamental : Personnes. Quelles personnes? Plusieurs sens sont possibles : il peut s'agir d'une multitude d'anonymes, d'un seul être humain identifié ou ce mot peut tout simplement signifier le vide, comme quand on dit "il n'y a personne".

Que retenir?

Boltansky dit lui même que cette exposition pose des questions sans y donner de réponses. Car à ce genre de questions, il n'y a sans doute pas de réponse. Cela dit, je me permets d'émettre quelques hypothèses...

Boltansky est née à la toute fin de la seconde Guerre, ses parents ont fui Odessa et on sait qu'il a toujours été touché par le drame de la Shoah. Dans ce cas, peut être peut on interpréter Personnes comme cette foule de victimes déshumanisées par les nazis. Par ailleurs, on peut aussi y voir une référence plus personnelle, qui voudrait nous renvoyer à nos proches disparus, qui ne nous ont laissé que des objets (dans ce cas des vêtements) en guise de souvenirs....

Comme souvent dans ses œuvres, Boltansky invoque la double mémoire ; la mémoire collective et la mémoire individuelle. Dans le premier cas, il s'agit du souvenir des drames qu'a connue l'humanité plus ou moins récemment; la Shoah certes, mais aussi le 11 septembre, le tsunami, Haïti, le Darfour... auquel cas, ces vêtements renverraient à toutes ces victimes anonymes (d'où Personnes), désindividualisées, puis oubliées...

Dans le cas de la mémoire individuelle, l'artiste dit lui même que dans la vie "on a le sentiment de traverser en permanence un champs de mines, on voit les autres mourir autour de soi, alors que, sans raison, on reste". Mémoire individuelle aussi dans le sens ou chaque vêtement peut renvoyer à un proche, une personne justement, que nous avons connu, qui nous a quitté.

« Personne » prend donc ici deux sens contraires mais complémentaires : la multitude des êtres humains, et le vide quand ceux-ci sont partis. Et ce tas de vêtement monumental, est ce un entassement de cadavres anonymes, que la grue prend, mâche et oublie?

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C'est à chacun de choisir sa réalité dans cet "espace d'immersion" où la vie, les souvenirs et la mort s'entremêlent. La culpabilité aussi, ce qui rajoute à l'oppression. Nous sommes tous autant de matériaux qui permettent de faire vivre cette œuvre, car ce sont nos propres réflexions et nos propres émotions qui la nourrissent. L'artiste cherche à nous faire entre DANS l'oeuvre et il y parvient.

Le message principal que semble faire vouloir passer Boltansky, c'est de ne pas oublier, et il contribue à garder vivant les souvenirs en rendant un humble hommage aux victimes du passé.

Poignant.


Manifestation ouverte au public du 13 janvier au 21 février 2010 - Nef du Grand Palais

 











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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 08:00



Pas d'inquiétude noble auditoire, je ne compte pas te faire une analyse critique de la chose, avec thèse-antithèse-synthèse. Que nenni. J'ai juste l'intention de faire partager mon expérience et de donner mon humble avis sur cette manifestation culturelle.

Déjà, juste un conseil : réservez un coupe-fil. Sinon vous allé choper la crève du siècle. Déjà qu'avec ma réservation j'ai due poireauter 20mn...

 

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L'intulé exacte de l'exposition est "Renoir au XX° siècle", or personnellement, j'aime moins la dernière période de Renoir, où la touche est plus prononcée et les couleurs plus affirmées. J'y préfère de loin les années 1900 – 1905, et la fin du XIX° avec ses toiles charmantes, légères, effervescentes. Les portraits de cette époque, principalement de ses proches, reflètent une intimité et une complicité presque palpable entre Renoir et ses modèles. On ressent physiquement le bonheur partager lors des séances de pose.

Les robes froufroutantes et les multiples accessoires contribuent à la charmante harmonie qui émane des peintures et d'ailleurs jusqu'à 1910, Renoir peint des femmes gracieuses dans des couleurs chatoyantes qui me plaisent particulièrement. Bref, je trouve les peintures de cette période délicieuse, même si parfois le manque de psychologie se fait sentir (mais c'est ce qui caractérise partiellement le peintre!).

Ca s'est juste histoire de dire en quoi j'aime Renoir.

Viendons en à l'exposition en elle même. Malgré le grand nombre de visiteurs, elle reste très agréable même si des fois c'est un peu la guéguerre pour voire une toile de près. Encore pire en ce qui concerne les photos sur lesquelles se ruent les gens.

Ce qui m'a particulièrement marqué lors de ma visite, c'est le manque d'information. Certes je n'ai pas mis le 5euros (je crois) nécessaires à l'acquisition d'un audio guide ( déjà 9 euros l'entrée avec réduction), et je ne sais pas si ça apportait des informations complémentaires (sans doute..). En tout cas, très peu de tableaux étaient complétés de textes permettant aux visiteurs peu informé sur le sujet d'en savoir plus. Quelques indications sur les amis du peintre, mais très peu. Idem pour ses influences. Alors oui, on a quelques comparaisons avec des toiles de Picasso ou de Bonnard où on reconnaît l'influence du maître. Mais zut! Parlez nous de l'adoration que lui vouait les Nabis et la Revue Blanche! Parlez nous de ce qu'il a fait pour les Fauves et montrez nous leurs toiles!

L'exposition met aussi en avant les Vénus de Renoir qui descendent directement de celles de Titien et évoque Manet, mais Je veux voir les Tahitiennes de Gauguin à côté des derrières baigneuses de Renoir!!

Même si, à cette époque-là, Renoir a abandonné l'impressionniste, on retrouve les touche sde cette mouvance dans certains motifs, notamment les végétaux et les voilages. Alors j'aurais été ravie de pouvoir comparer les deux périodes. Pas un mot non plus sur le néo-impressionnisme, dont on perçoit les touches dans certaines figures et même dans certains sujets, comme celui du paradis terrestre...

Bref, vous l'avez compris, il manque des trucs. c'est sur qu'on fait une ballade très agréable parmi une belle sélection de peintures, mais...c'est tout! Connaissant un peu cette période artistique, j'ai ressentie comme une frustration, un manque. Cette exposition n'est pas complète, loin de là et surtout pour un tel prix. Alors qu'en est il des gens qui n'ont pas les connaissances que j'ai? (sans me vanter, hein!!) Ressentent-ils aussi que l'exposition est incomplète?? J'en sais rien, mais je pense que certains détails doivent leur échapper car ils ne possèdent pas les clés nécessaires pour prendre toute la mesure de l'Oeuvre de Renoir. Et c'est bien dommage parce que j'estime qu'une telle exposition, qui se veut initiatrice à l'art pour le grand public, devrait être éducative. Or là, trop peu d'informations sont données pour faire de cette manifestation quelque chose de ludique.

 

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Pour finir, une exposition qui est très sympa si on a « quelques » euros à dépenser pour une jolie et douce ballade d'hiver (au chaud, avec de des chamantes choses à contempler). En espérant que cette promenade, au milieu de toutes ces délicieuses œuvres, donneront envie au public d'en savoir d'avantage et d'aller se renseigner par lui-même. De là à faire le voyage de province dans le seul but de voir l'exposition... Mouai, pas sure....

 

Renoir au XXe siècle
23 septembre 2009 - 04 janvier 2010
Exposition
Les Galeries nationales du Grand Palais

 











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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 08:00



 

En cette fin octobre, l'ambiance Halloween m'oblige à un hommage envers les sculpteurs de cucurbitacées, artiste souvent trop méconnus. Les Jack'o'lantern comme disent les américains, sont le témoignage d'une jeunesse perturbée, bafouée et d'une civilisation en pleine crise de modernité... Euh, non attendez, là je confond avec mon cours sur l'art pendant la Première Guerre Mondiale...

Pour de vrai, les citrouilles c'est juste pour le fun, parce que c'est classe, qu'on y met bougies qui s'allument et qu'après on en fait des soupes ou des tartes.

 

Pour ceux qui l'ignoreraient, et qui sont nombreux, cette coutume de longue date vient d'Irlande où l'on utilisait de grosses tubercules (genre navets et patates) creusées afin d'y mettre une bougie dont la flamme était protégé des courants d'air (Pas cons les gars!) Quant au nom de Jack, il est tiré d'une légende qui raconte les déboires de Jack l'ivrogne, banni du paradis et de l'enfer. C'est réconfortant de savoir que ces citrouilles sont confectionnées en l'honneur d'un pauvre bougre alcoolique dont personne ne voulait, non?

Après cette petite rétrospective historique, mini-top des plus jolies sculptures!!

 

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"Laissez moi sortir, laissez moi sortiiiir"

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Ouh,les belles fesses! (j'adore celle ci!)

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Serial killer de cucurbitacées!
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Classieux!!

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qui a oser faire mon portrait?

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Bon, je m'arrête là sinon ça va vriament deviendre too much!

 











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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 07:00



 

Nom d'un p'tit bonhomme en mousse, la mondialisation va -t-elle anéantir la culture?? question judicieuse si il en est et moult fois posée par les plus grands. Mais que voulez-vous, la société de consommation ne nous facilite pas la tâche.

 

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Tout le monde à encore en tête le scandale qu'avait provoqué l'élaboration du Grand Louvre il y a quelques années. La pyramide, la galerie marchande et l'ouverture de la galerie Richelieu au grand public. Cette dernière est certes importante et grandement nécessaire pour admirer nombre de trésors. Or voilà, le scandale de la pyramide avait à l'époque quelque peu caché le vrai problème de ce projet : la fameuse galerie marchande. Bien sur, à l'origine, les responsable nous avait assommé de propos tels que le commerce de marchandises ayant un lien avec l'art et la culture. Sauf que c'est plus trop le cas ; Virgin, magasin de luxe pour vêtements et sacs à mains, maquillage et autres futilités bien éloignées du monde artistique. Une sorte de Duty Free d'aéroport en plein milieu de Paris, sous l'un des monument culturel les plus important.

Pis encore, puisqu'Auto grill est parvenu à convaincre les responsable sdes lieux d'installer un espace de « restauration multi-culturel ». Et beh elle est belle la culture gastronomique!! Pour ceux qui ne connaissent pas, on a plutôt l'impression de se retrouver dans une aire d'autoroute géante (marque de fabrique d'Auto grill), où les stands de fast food se succèdent. Alors oui, chaque stand à sa spécialité : pizza, kebab, couscous, falafels, crêpes, etc. mais ça reste tout de même de la restauration rapide bien éloignée de la gastronomie.

 

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Puis, il y a de ça quelque temps, les Américains de chez Starbucks ont pris à leur tour leurs quartiers dans cette galerie, précisant que cette échoppe ne serait pas comme les autres puisqu'il s'agit d'un « café-culturel ». On y trouve bien certains catalogues du musée et des expos à la disposition du clients, mais la plupart d'entre eux ne s'y intéressent guère, préférant sans doute admirer la mousse de la leur latte macchiato.

 

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Et voilà t'y pas que cette année, c'est au tour de la franchise du hamburger, j'ai nommé Mcdonald, de s'installer en ce haut lieu de la culture. Le responsable a précisé qu'il serait placé un peu à l'écart, pour ne pas inonder le musée des relents de frites (quelle délicate attention). Cela dit, il n'empêche que je commence un peu à m'inquiéter. Non pas que je refuse la « popularistion de la culture », bien au contraire j'estime que chacun doit pourvoir y avoir accès. Mais est ce vraiment une raison pour peupler Ze musée (j'insiste) de toutes ces échoppes cancérigènes et faire du Louvre un lieu de débauche de consommation? Allons nous bientôt voire apparaître des stands de barbe à papa entre les statues égyptiennes et les momies? A quand le sex-shop de la Vierge aux Rochers?

Quoi qu'il en soit, préparer vous à voir Mr Ronald emménager d'ici la fin de l'année...

 

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source : louvrepourtous.fr











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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 07:00



L'Homme m'a filé son angine et par conséquent, ma fièvre et les délires qui vont avec m'empêchent d'être productive. J'ai juste assez de vitalité pour partager quelques vers d'un grand monsieur.

« Ô temps ! Suspends ton vol ; et vous, heures propices
Suspendez votre cours !
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours ! »

Alphonse de Lamartine

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picture by Lilith (moi quoi)










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