Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 08:00



Hop! Nous y voilà, l'hiver touche bel et bien à sa fin. Et je réalise que, pour la première année depuis des lustres, je n'ai pas été malade. Enfin, à part les migraines foudroyantes par ci par là, ou les mélanges irréfléchi d'alcool, je n'ai pas été malade. Ni gastro, ni grosse grippe, ni sinusite, ni otite, ni rien. J'approuve donc la doctrine british qui prétend que "an apple a day keep the doctor away". Ça marche.

Bon, après je ne suis à l'abri de rien, puisque j'ai réussie à me choper une sinusite en plein mois d'aout 2009. Mais tout de même, tout un hiver sans méga-crève, c'est chouette!

D'autant plus que quand je suis malade, c'est l'enfer. Pour mes proches certes, humeur de chacal oblige, mais pour moi surtout. Coincée seule dans mon studio, avec les chats qui m'escaladent, trop à l'ouest pour lire, écrire ou même twitter. Et je vous l'ai déjà dit, je ne supporte pas de rester sans sortir pendant plus de 15 heures d'affilées. Je deviens folle, je monte sur les étagères ikéa, m'allonge sur les murs, m'assois sur le micro-onde et rêvasse dans les toilettes. Une vraie bête sauvage...

Madness_dog by-espie deviant.jpg
[Pic by Espie on deviantart]

Pire encore, devoir louper des cours, ça me met hors de moi. Surtout quand c'est la faute d' une sale crève. Je culpabilise, je me prends le chou en pensant que jamais je ne pourrai rattraper mon retard, je me morfond. Et tout cela mène inévitablement à ce que je redoute le plus : la bonne vieille déprime des familles. A force de gamberger toute seule, j'en viens à penser à des trucs pas cool sur moi, et alors, une fois guérie de ma crève, je ne me sens toujours pas mieux parce que désormais, c'est dans ma tête que ça va pas. Et je reste à comater chez moi, apathique et mutique, malgré la guérison physique.

Voilà comment une simple crève peut m'entrainer dans un véritable cercle vicieux. C'est moche.

malade.jpg

Et puis surtout, depuis que je vis à Paris, ma maman n'est pas là pour me chouchouter quand je suis malade. Gamine, j'étais souvent malade et à chaque fois, ma maman me câlinait et me cuisinait une bouillie de semoule sucrée. Je la dégustait dans le lit des parents, devant les dessins animés (même à 14ans), et j'adorais ça. Aujourd'hui, je dois avouer que ça me manque un peu beaucoup...

Régression quand tu nous tiens...!

 

 











Partager cet article
Repost0
11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 08:00



J'ai du mal avec le sommeil, je l'ai déjà dit. Et parmi les façons d'occuper mes nuits d'insomnie, il y en a une qui me tient particulièrement à cœur et dont je voudrais vous faire part.

Ça remonte à loin maintenant, à l'époque où je vivais encore chez Papa/maman, quand y'avait toujours plein de trucs à manipuler dans la cuisine. Non pas des couteaux. Pas la scie sauteuse non plus. Ni l'huile bouillante, ça suffit maintenant! Moi je vous parle d'ingrédients culinaires et de toute la batterie de cuisine qui va avec. Parce que même si la cuisine de mes parents n'est pas bien grande, elle est toujours bien remplie.

aero_1096937714_batterie_cuisine.jpg

Flashback, plantons le décors. Une heure du matin, j'ai 15ans et ça fait deux heures que je cherche vainement le sommeil ; il est pas sous mon lit, ni dans la penderie et encore moins dans les toilettes. Décidée à mette la main sur ce foutu Morphée, je décide de l'attirer à moi par le doux fumet que dégagera un bon gâteau au chocolat. Je file en cuisine, noue un tablier autour de ma tenue chaussettes-pyjama, et farfouille. Frigo, placard de gauche, placard de droite, je prends tout ce qui pourra m'être utile pour faire de la pâtisserie improvisée. D'un livre de recette, nul besoin, car ce type de gâteau j'en fais trois nuits par semaine depuis que j'ai 12 ans. Et oui!

Alors que la maisonnée est endormie, je m'acharne à mes fourneaux, et j'ajoute les œufs, la farine, le chocolat sans même me servir de balance ; je connais si bien ce gâteau que je le fais à vue de nez. Parfois, je me lance dans des tentatives farfelues en ajoutant un ingrédient nouveau à la recette. Ingrédient qui fait toujours mouche. Pas un seul de mes gâteau n'a jamais ressemblé à un autre, même si la recette reste a priori la même. Mais à chaque fois ils sont réussis.

1254313845-562.jpg

Une fois la pâte finie, je l'enfourne, lèche le plat (slurp, le meilleur moment) et attends. Je regarde le gâteau cuire dans ce four dont la petite lumière est la seule source lumineuse dans l'obscurité de la maison. C'est beau, la pâte qui monte, et ce fumet qui se répand attire peu à peu Morphée. Une fois le temps de cuisson passé, je sors le gâteau, le couvre de papier alu (à cause du chien) et file sous la couette. Comme prévue Morphée est arrivé, gourmand qu'il est, guidé par l'odeur du chocolat. Et moi, satisfaite, calmée, je m'endors sereine.

Le lendemain matin, les parents ont compris que j'avais pas beaucoup dormi, mais ils sont ravis ; ils auront du gâteau pour le petit dej'.

Ce genre de pulsion n'était par rare durant mon adolescence. Et ça me manque un peu. Depuis que je suis à Paris, je n'ai pas de four, donc même si je peux toujours manger la pâte crue, je suis privée du comatage, dans le noir, devant le gâteau qui cuit.

boulanger-84b15.jpg

C'est décidé, je vais investir dans un mini-four. Et dans du chocolat.











Partager cet article
Repost0
21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 08:00



C'est dimanche, c'est vacances!! Okay, moi, j'en suis privée cette année, mais pour la majorité des marmots parisiens c'est vacances! Vacances d'hiver, qui indéniablement, me renvoient à ma folle jeunesse.

Flashback

Vacances de février, rime pour moi avec deux choses :

  • le Skiiiii et ses gamelles, et ses fondues, et ses vins chauds et ses fous rires.

En matière de pratique skiesque, j'ai une technique bien particulière, qui n'appartient qu'à moi. Malgré les quelques cours qui m'ont conduits jusqu'à ma troisième étoiles (wéééé!), je ne suis pas vraiment ce qu'on appelle une bonne skieuse. Mais plutôt une skieuse de l'extrême. Je m'explique. Ma non-technique est à chier, je le reconnais, mais même pas peur! j'affronte les pistes les plus casse gueule, je tiens (plus ou moins) debout et je prends mon pied comme une folle à chaque descente! Et aussi à chaque gamelle. J'adore ça, même si je suis un danger ambulant une fois les skis au pieds.

ski.jpeg

A deux reprises, je suis partie à la montagne avec Miss C. Et quand on ne chantait pas des chansons paillardes sur les télésièges, on se bidonnait comme des folles. Surtout quand je tombais. Parce que, elle, elle a la technique et elle gère méga bien sur la poudreuse. Alors des fois, pour l'embêter et parce que je suis une chieuse et pour qu'elle tombe aussi, je lui fonçais dans le train avec moult fracas. Fous rires garantis. Et les gens nous prenais régulièrement pour des autistes lâchées en pleine nature. Même qu'un jour, j'ai égarée Miss C. et alors que je paniquais en la croyant otage du yéti de Val d'Isère (le fameux), elle mangeait du chocolat Milka en peignoir à l'hôtel. Je lui en veux toujours pour ça.

Quand à la fondue typiquement montagnarde, je n'en parlerais pas ici, parce que je suis au regret de vous annoncer que, à l'époque, je n'aimais pas ça. Aujourd'hui, je tuerais pour du fromage, mais c'est une autre histoire.

  • Le deuxième aspect de février qui me fait frissonner, c'est Venise et son carnaval.

Deux fois je l'ai fais, deux fois j'ai surkiffé, et deux fois j'ai eu un succès monstre!! Il faut savoir que j'adore me déguiser et dès qu'une occasion se présente, je saute dessus (paf!). Donc à Venise, je me déguisais pompeusement, et tellement j'étais belle et classieuse, tout le monde, de tous les pays d'Europe et même de plus loin, me photographiait. Je me sentais très Pénélope cruz sur le tapis rouge (un petit quelque chose en moins quand même). Je ne pouvais pas faire 3 mètres sans entendre "oohh qu'elle est beeeeelle" dans toutes les langues connues et même inconnues. Je vous laisse imaginer le plaisir que c'était pour mon égo surdimensionné!

italie-venise-carnaval-masque-bauta-pf.jpg

Par ailleurs, Venise restera toujours Venise. Je ne compte plus le nombre de fois où j'y suis allé (d'ailleurs faudra qu'un jour, je vous narre plus amplement mes mésaventure vénitiennes. Ça vaut le coup). Donc outre les déguisements, les miens et ceux, somptueux, que j'ai pu croiser, Venise m'a aussi offert ses peintures, son architecture, son art de vivre et sa gastronomie.

Que du bonheur je vous dit!! Mais cette année c'est niette, ni poudreuse, ni lagune. Juste moi, Boltanski et mes chats (ce qui est déjà pas mal). Quand je pense que, y'a pile un an, je skiais en Autriche, logée dans un hôtel-spa-wellness de ouf, où j'avais accès illimité aux Sauna, jacuzzi, piscine et autres massage mégas relaxant....











Partager cet article
Repost0
4 février 2010 4 04 /02 /février /2010 08:00



Quand je vous ai parlé de mes relations difficiles compliquées aléatoires particulières avec le sport, j'ai omis d'en mentionner un qui a tout de même son importance. La danse. C'est vrai que de prime abord, ça peut paraître bizarre : j'ai la grâce d'une huitre et la délicatesse d'un lamantin. Mais croyez moi, j'ai beaucoup pratiqué et en ai tiré pas mal de plaisir, mine de rien.

342976338_small.jpg
En fait, tout a commencé il y a bien des années, j'avais 4 ans et ma mère voulait me voir pratiquer une activité qui remue. Dans ma p'tite ville, il y avait un très bon cours de danse, qui proposait le jazz, les claquettes et la danse classique, que j'ai choisi. Bien sur à cet âge là, on ne danse pas vraiment façon « petit rat, » mais on apprend les pas, les rythmes. Sans compter les multiples exercices d'assouplissement qui ont réduit mes adducteurs à néant. Mais j'aimais bien, et j'ai continué à pratiquer jusqu'à mes 11-12 ans. Autant vous dire que j'ai morflé, entre les pointes, les Y et les grands écarts (finger in the nose... à l'époque!). Au bout d'un moment, j'ai même compilé le classique avec le jazz, j'avais donc près de 4h de danse par semaine, 4h durant lesquelles je douillais et pleurais ma mère tout en prenant mon pied!
1662742132_small.jpg

Tous les deux ans, on présentait un "gala" ; entendez par là une présentation dans la salle des fêtes de la ville, devant les parents-amis-mamies. Même si ça parait un peu cheap, c'était plutôt réussi. Les costumes étaient superbes, faits à la main, il y a avait toujours une thématique, la prof de danse était très douée et tous ses élèves, de 4 à 50 ans, se suivaient sur scène. Une année, j'y ai même interprété le roi soleil ! Tout ce dont je me souviens, c'est que j'avais chaud avec mes froufrous et ma perruque sous les projos... Mais j'étais super fière!

Arrivée à l'âge de 11-12 ans donc, j'ai été prise d'une illumination cosmique. Je me suis regardée dans le miroir de la salle de cour, puis j'ai regardé mes camarades... Elles, toutes menues, super gracieuses et lestes / moi, à l'époque, rondelette, maladroite, trop très grande, brusque et casse cou. Non décidément, j'étais bien loin du cliché du « petit rat », et je me suis vue comme une tâche au milieu de toutes mes petites camarades, fines et délicates. J'ai su que je n'étais plus à ma place et j'ai tout arrêté, classique et jazz, pointes et grand écart. Du coup, j'ai pu me concentrer sur mes autres passions extra-scolaires, le théâtre et le chwal.

28034629danse-classique-jpg.jpg

Aujourd'hui avec du recul, je ne regrette pas d'avoir quitté la danse, car j'ai trouvé à m'épanouir autrement. Par contre, si les cours de danse orientale étaient plus abordables, j'aurais été ravie de m'y remettre, de redécouvrir cette sensation de bien être liée à la danse, de raviver les capacités de mon corps. Et par la même occasion, de choper un peu plus de féminité!

Il n'empêche que grâce à mes cours de danse, j'ai un jolie port de tête, je marche sans soucie avec des talons de 10' et je suis (relativement) en rythme quand je bouge mon boule en musique!











Partager cet article
Repost0
24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 08:00



Me revoilà, je ne dirais pas en meilleure forme mais me voilà.

Quelle semaine... que d'émotions!

Après trois jours de partiels intensifs, j'ai chopé une vilaine crève (ça s'était jeudi), qui m'empêcha de sortir voir des amis. Je me suis contenté d'aller voir Mr Nobody au cinéma (ce film est une expérience existentielle!) et de comater dans mon chez moi. Le lendemain, direction Dijon pour retrouver la famille et le sol natal. Je vous passe les détails inintéressant, juste que mon Papa trouve que je bois trop (d'alcool). Samedi avait lieu l'enterrement de ma tendre Bonne Maman, à qui j'ai pu dire un ultime au revoir avant qu'on ne referme le cercueil. Elle avait tout organisé pour la messe et préparer un énorme dossier pour le prêtre qui en était tout déboussolé. Il y avait du monde, tout ceux qui l'aimait. Et ça fait beaucoup de monde. Et des gens de toute la France et même de toute l'Europe. Miss C. et Hel étaient venus me soutenir et je les en remercie. Bien sur toute la famille proche ; tantes, oncles, cousins... Ainsi que des amis de la famille que l'on avait pas vu depuis des années. C'est quand même dommage de se retrouver dans de tels conditions, mais c'est tellement bon de les revoir.

 

hugs.jpg

 

J'ai beaucoup pleurer, j'ai ouvert les vannes pour ne plus les refermer avant que mon p'tit corps ne soit tout déshydraté. Assister à la mise en terre me fut impossible ; trop dure... J'ai donc tenue mon rôle de petite fille aimante en accueillant les invité pour le buffet, on a bu du vin chaud pour se réchauffer et se réhydrater, on s'est embrassé, on s'est soutenue et souvenue... A un moment, une vielle dame est venu me voir et m'a dit « je ne connais pas très bien votre maman, mais votre grand mère et moi, on état amies depuis 73 ans! ». ma grand mère avait 93, elles se sont donc rencontrées à 20ans. Miss C et Hel, je les connais depuis que j'ai 1ans, alors je suis aller les voir pour leur dire qu'n avait encore 50 ans à tenir si on voulait aire péter les scores!

Ensuite je suis rentrée prendre un bon bain chaud, j'ai bus un café bien fort, et je suis aller retrouver les deux filles + Ludi à Dijon. On a mangé du pain à l'ail et des tartine de fromage, on (but de l'hydromel et de l'hypocras maison (enfin c'est surtout moi qui est bu) et on a bien rigolé. Ça m'a fait un bien fou.

On a été sages, parce qu'on était toutes assomées par la journée (Ludi a passé des concours, Hel avait un DS le matin et Miss C. couvait une vilaine crève. Et moi, beh j'avais trop pleuré). Alors on a quitté les lieux vers 22h30, Ludi 'a ramener chez mes parents, où j'ai retrouver ma mère et sa copine d'enfance pour papoter un peu. A minuit-1h, tout le monde au lit pour une nuit sans rêve, sans angoisse et sans questionnements existentielles.

 

anry on deviantart.jpg

by Anry on Deviantart

Ce matin j'émerge, j'ai un peu l'impression que ces dernières heures étaient irréelles, comme si l'espace temps s'était foutu en vrac ( le contre-coup Mr Nobody). La journée s'annonce tranquille et je sais que je dois absolument me replonger dans mes cours pour mon prochain partiel (mercredi). D'ici là, je pense que je dois encore faire le point sur ce qu'il s'est passé ces derniers jours...











Partager cet article
Repost0
6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 08:00



Il est l'heure pour moi de m'accorder une petite pause dans ce weekend studieux et de vous narrer une petite anecdote relative à ma vie. Plus qu'une anecdote, il s'agit d'un souvenir très agréable et qui, finalement, se trouve être d'actualité.

Pour ceux qui vivraient sur une autre planète, laissez moi vous rappeler qu'hier soir avait lieu le concours de Miss France, que je n'ai pas regarder rapport au fait que je ne suis pas suicidaire. Toutefois, je dois le concéder que petite, j'adorais ça. C'était l'époque où les filles ne ressemblaient pas encore (toutes) à des travelos ou à des actrices tout droit sortie du dernier films de Siffredi. Bref, elles étaient encore jolies, gracieuses et distinguées (pas toutes hein, faut pas exagérer non plus) (ya des boudins partout). Quoi qu'il en soit, le préfixe de "miss" leur était encore adapté, notamment parce qu'elles savaient un minimum se tenir en public (ou pas)...

753637263.jpg

Pendant ma tendre enfance donc, parce que c'est de ça dont je veux parler, j'avais une sorte de tradition tout à fait personnelle. Le premier weekend de décembre correspondait pour moi à un événement particulier. D'abord, cette correspond à l'ouverture du calendrier de l'avant et àla distribution des papillotes à l'école. Ensuite, c'est que généralement, en ce premier weekend de décembre, j'invitais l'une de mes meilleure amie de toujours, Miss C.à la maison. Ensemble, on installait les décorations de nowel, le sapins, la crêches et tutti quanti. A coup de fous rires et de plusieurs boules cassées, on passait donc notre samedi à réaliser notre œuvre décorative à base de guirlandes rouges et de clignotis gerbant féériques.

Ensuite, Miss C. insistait auprès de sa mère pour avoir l'autorisation de dormir chez moi, et une fois l'autorisation reçue, on préparait notre soirée ; le Téléthon? Que nenni, on est trop égoïstes pour ça. Nous on préférait miss France. Installées dans la chambre d'amis au rez de chaussé, mes parents à l'étage, on passait la soirée à choisir la plus jolie, à nous moquer de celles qui ressemblaient à rien et à langue de puter sur les autres, en s'imaginant qu'elles pratiquaient toute sorte de vilénies.

Même qu'une fois, on a essayé d'appeler leur numéro surtaxé, mais y nous ont pas répondue ces enflures...

missfrance(2).jpg

A la fin de l'émission, on croisait les doigts pour que ça soit la plus jolie qui soit élue, et ensuite on était contente avec elle (quoi q'un brin jalouses des pu***ns de cadeaux qu'elle reçoit!)(c'est pas normal de recevoir une Porshe juste parce qu'on a un beau cul)...

Comme en plus de ça, Miss C. et moi étions de vraies rebelles, nuos n'arrêtions pas notre soirée fille à la fin de l'émission. Non non non! Après, on dévalisait la cuisine.

Je garde en mémoire ce magnifique poulet froid, trouvé dans le frigo, que nous avons dépouillé jusqu'à l'os. La bête fut littéralement dévorée à main nues par les deux affamées que nous étions. J'ai même un souvenir émue du regard surpris de ma mère le lendemain, lorsqu'elle a ouvert le frigo et dit : « Beh, il où le poulet? ».

PouletCrystal2.png

Depuis, les poules ont peur de nous et entre Miss C. et moi, on ne peut évoquer le concours miss France sans se remémorer les surnoms dont on affublait les candidates les plus pas belles : E.T., tête de fouine, gros cucul, fac-de pets et que-sais-je encore...

Oui, à l'époque encore, on rêvait d'être des princesses...!

Sur ce doux souvenir qui n'intéressera sans doute personne, je retourne à l'œuvre de Rosso Fiorentino. Et de vous laissez sur un lien vers un article gênant, mais très marrant (et en rapport avec les miss) ! :)

 



 

 



 

Partager cet article
Repost0
19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 08:00



Cette semaine, mon programme était chargé et complexe... d'ailleurs, je la craignais cette semaine ou du moins, ce début de semaine. Ça faisait déjà quelques jours que je la sentais viendre avec angoisse et impatience. Finalement tout ne c'est pas si mal passé, au contraire même!

Pour vous la faire bref, je devais quitter Paris lundi matin pour m'en retourner au foyer familiale, dans ma Burgondie natale (et profonde). L'idée principale étant que je (re)passe le permis de conduire, cette escapade bourguignonne ne pouvait s'avérer de tout repos. Et pourtant... alors bon oui, c'est vrai que l'angoisse et la pression se sont faites sentir, mais ces quelques jours furent bien plus agréables que je ne l'avais imaginé. Déjà parce que j'ai tué personne en conduisant, que ce soit pendant les leçons ou à l'examen. Non, même pas un chien. Même pas une mamie (même si des fois, c'est pas l'envie qui manque).

Mais surtout (y'a un surtout), j'ai profité de mes temps libres pour revoir des amies que je n'avais pas vue depuis fort fort (…) longtemps, principalement à cause de mon envol pour la capitale. On aura beau dire, revoir de bons vieux amis, c'est que du bonheur! Restau, café, Kir, leche vitrine, langue de putage, rigolage et plus encore... Que des trucs de filles contentes d'être ensemble!

Je dois ajouter que la région en elle-même m'avait grandement manquée.

A138.jpg

Attention, hein! Je ne parle pas Dijon-city qui pue presque plus que Paris (dans tous les sens du terme). Ce que je veux dire, c'est que ma première impression en sortant du train fut « Wouaw! Ça sent l'automne! » parce que oui, ça sentait les feuilles mortes, le mouillée de la pluie et autres olfactions typiques de la saison. C'est dans des moments pareils qu'on réalise à quel point Paris est polluée. Passons...

Autre plaisir du retour au foyer familial : le long bain plein de mousse et d'eau chaude, impraticable dans ma mini-salle d'eau parisienne. Et plus encore, la chaleur des parents (même si j'ai à peine croisé le père), les échanges multiples et variés avec ma mère, le sentiment de redeviendre une petite fifille choyée et maternée. Le pied quoi!


poupette--le-bain--les-bulles-copie-1.jpg

Bizarrement, rentrant à Paris, la saine odeur du métro m'a fait me sentir chez moi. Là j'ai commencé à m'inquiéter, tout en me sentant rassurée ; aurais-je enfin trouvé un lieu où je me sente vraiment chez moi? On dirait bien, même si c'est loin de ma famille et des amis d'enfance. Je ne regrette rien comme dirais l'autre!

Pour finir, (après j'arrête le racontage de vie, promis), l'examen du permis ne s'est pas trop mal passé (je crois). Y'a plus qu'à attendre pour savoir ce que ça a donné. Dans la joie et la bonne humeur mes aïeux!

Le p'tit + : en faisant mes courses au Monop' en bas de chez mwa, on m'a fait gouter le Beaujolais Nouveau. D'où cette question : Ai-je vraiment une tête de pochetronne?

Question subsidiaire : c'est pas de l'incitation à la consommation d'alcool ça par hasard?


beauj.jpg










Partager cet article
Repost0

Retrouvez-moi partout

Suivez-moi sur Hellocoton

Instagram

2011-11-21-16-02-301 

Rechercher