Aller à un concert de musique classique reste pour moi, une expérience formidable et unique à chaque fois. Que l'on y aille pour découvrir ou redécouvrir un air, ces instants sont toujours magiques.
[Via Miznotch]
Quand le piano se lance, noir destrier qui entre en piste, les cordes, délicatement, lui font échos sans pour autant s'y perdre. Tous suivent et répondent au son clair et lipide de l'imposant piano, centre de la mélodie, centre du monde.
Quand les violons dansent et que les notes s'emballent pour notre plus grand bonheur, comment ne pas sentir monter en soi ce délicieux frisson que seul la musique peut provoquer?
Hypnoses total au fil des mélodies.
Comment l'Homme parvient il à atteindre un tel degré de sublime?
Pendant un concert de classique, les oreilles se réjouissent certes, mais permettez moi d'évoquer aussi la jouissance du regard, car le spectacle de l'orchestre en lui même est essentielle à mon plaisir. Les cuivres scintillent alors que les archers s’envolent et que tremblent les cymbales. Ce tableau vivant fait jaillir en moi une émotion si forte que je considère des salles de concert comme des temples, accessibles librement, mais dont je préfère ne pas abuser pour mieux conserver mon plaisir...
Valsez archers, claironnez trompettes, vibrez clarinettes! Faites vibrer nos émotions!
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Beethoven, Concerto n°1 pour piano en ut majeur. Op 15.
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Shubert, Symphonie n°9 en ut majeur, "la grande"
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Marc André Balbavie, Variations orchestrales sur une œuvre de Janacek