14 mars 2012
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15:46
[Tous les mercredis, avec Zette, MHF, Cortisone, Orfeenix, Joufflette, Écrits et Délices, Dominique H. et Papiluc nous parlons de nos premières fois. N'hésitez pas à participer sur vos blogs ou dans les commentaires...]
J'aurais pu vous parler de mes abus de vodka, de mon plongeon dans le canal de Venise, de la fois où j'ai fait du cambriolage, de ma galopade égyptienne ou de ma venue au monde. Mais tous ces trucs de ouf, je les ai déjà évoqué. On va donc faire un bond dans un passé pas si lointain et parler d'un autretruc de ouf, pas le premier certes, loin de là, mais un qui m'a marqué (et puis la folie c'est comme le reste : très relatif)
J’avais 16 ans et à cet âge là c’est bien connu, on est tous un peu taré. Moi j’étais particulièrement tordue et quand des pulsions de douce-folie me prenaient, j’avais tendance à faire n’importe quoi. En outre, je me prenais pour un Looney Tunes (qui n’a jamais rêvé d’être un toon ?)
Un jour comme un autre, alors que s’activait en moi l’euphorie galvanisante, j’ai voulu faire ce que je faissais alors souvent dans ces moments-là : foncer dans une porte/un mur/ un arbre/ un poteau. Pour changer de l’habituelle porte des toilettes, je me suis orientée vers la porte du salon.
Le détail que j’avais omis, c’est que la porte du salon était une porte vitrée, et que le vitrage, ça résiste moins bien que le bois à une ado en folie..
J’ai couru. J’ai foncé. J’ai percuté. J’ai tout cassé.
Après être passée au travers de la vitre, j’ai rigolé comme une dingue pendant 15 minutes avant de m’inquiéter de la réaction des parents. Puis j’ai passé 45 minutes à retirer les morceaux de verre de ma main, de mon front et de mes genoux, toujours en rigolant comme une anguille.
Le prochain truc de ouf? pas un caprice, comme c'est souvent le cas, mais une folle envie que je nourris depuis trop longtemps. Si ça se concrétise, vous le saurez....
Trop une guedin la Lilith !