Si y'a un truc que j'aime beaucoup beaucoup dans la vie, et que j'ai toujours aimé d'ailleurs, c'est de me faire peur. J'adore avoir peur ; c'est délicieux, ça fait des émotions toutes pleines d'ardeurs dans lecorps et en ce qui me concerne, ça m'excite de manière assez malsaine.
Aussi, quand on m'a demandé si j'aimais la saga Paranormal Activity, ma réponse fusa sans réflexion préalable: Oh que oui! Y'en encore deux semaines je me faisais la trilogie toute seule, le soir, dans mon lit (huhuhu).
Et je flippais toute seule d'ailleurs, parce que quand Midas marche sur le parquet, il fait les mêmes bruits que le vilain du film (autant te dire que le chafou a eu droit à sa manucure) !
Bref, face à mon engouement psychédélique, il s'avéra logique de m'inviterà l'avant-première parisienne du nouvel opus. Avant-première qui a d'ailleurs pu avoir lieu grâce aux vote des internautes français.
Après un cocktail vodkalisé, je me suis donc rendu guillerettement à cet événement toute pleine d'excitation que j'ai eu du mal à contrôler.
Et bah elle a pas été déçue la Lilith. Bon, il faut savoir que moi, je sais pas exprimer la peur de manière corporelle. En outre, je ne sursaute pas, je ne cris pas et je palpite encore moins. Il n'empêche que ça s'agite beaucoup à l'intérieur de mon p'tit corps. Et comment te dire? Bah mon intérieur était fébrile durant tout le film!
Pour rappel: la saga Paranormal Activity tourne autour d'une famille dont la particularité est d'être emmerdé par un "esprit"╗ assez encombrant et pas très sympa. Le premier film montrait comment Katie se faisait harceler, le deuxième comment la famille de sa soeur, particulièrement le bébé, avait été emmerdée et le troisième film revenait sur l'enfance quelque peu mystérieuse de Katie et de son copain invisible, un certain Tobie qui s'amuse à tout casser dans la cuisine.
Bref, chronologiquement parlant, on en Étais à ce que Katie et le petit Hunter, le fils de sa soeur, avaient malencontreusement disparu. Ce quatrième opus ce déroule 6 ans après cette disparition et nous confronte d'avantage aux terribles actes de ce cher Tobie qui nous avait presque manqué. Je m'arrête là parce que le spoiler c'est pas mon truc et puis de toute façon, ça sert à rien que j'en dise plus.
En revanche, ce que je peu dire, c'est que Tobie ne s'est pas calmé d'un poil. Et aussi que le principe de la saga, caméras inscrites dans l'histoire, est respecé. Plus encore, les nouveautés sociales et électronique permettent au réalisateur de s'amuser d'avantage avec cette contrainte filmique qui a fait tout le succès des précédents films : webcams, consoles de jeu, portables, tout est bon pour visionner les méfaits paranormaux. Autant vous dire qu'il y a là de jolies trouvailles et qu'avec une fin bien surprenante, les amateurs de la saga ne seront pas déçus.
Le public de l'avant-première à laquelle j'étais conviée a été filmé tout le long de la projection. Si jamais vous voyez des images, vous me reconnaitrez facilement: la meuf au fond qui reste impassible quand tout le monde sursaute et qui rigole quand les gens hurlent. Faut dire que si y'a un truc que j'aime dans les films d'horreur, c'est la réaction des autres. D'autant que la peur c'est quelque chose de contagieux et qu'il suffit de quelques angoissés dans la salle pour que tout le monde se mette à flipper. Et moi j'adore entendre les gens hurler, pleurer, les voir se cacher et s'accrocher à leur siège tellement ils ont peur !
Brrrr ! Délicieuse frayeur!
