Si je ne vous parle pas beaucoup des hommes qui m'ont occupé ces derniers temps, ce n'est pas par pudeur, loin là. Au contraire, j'ai très envi de vous narrer mes diverses expériences, mais le fait est qu'un certain nombre des hommes concernés est susceptible de lire ce blog. Et ça, ça m'a bloqué... jusqu’à aujourd’hui. Mince alors, je suis chez moi ici et je fais bien ce que je veux! Alors si l'un de mes compagnons de débauche en vient à se reconnaître ici où là, qu'il sache que ni son identité, ni son intimité ne sera dévoilée. L'anonymat sera préservé et c'est avec respect que j'évoquerai nos aventures. Non parce que zut, pourquoi priver mon noble lectorat de ces anecdotes croustillantes, hein? Et puis il faut dire que je suis continuellement harcelée sollicitée par des grandes curieuses qui veulent tout savoir.
[via Artpixie]
Maintenant que les choses ont été mises à plat, je peux entreprendre mon récit ( je conseille à Papa et Maman d'arrêter ici leur lecture, au risque de perdre à jamais l'innocente image qu'ils ont de moi).
Commençons avec le cas de l'homme marié, que nous appelleront l'homme marié et qui par chance ne connait pas l’existence de ce blog. Tout a débuté l'hiver dernier, lors d'un rencontre fortuite au coin d'une rue qui fut suivie de quelques moments agréables dans mon chez moi. D'ailleurs, sachez que cette aventure véridique n'était ni amoureuse ni sentimentale, simplement physique.
Je le savais marié et même père, mais moins j'en savais à ce sujet et mieux je me portais, ce qui je dois l'avouer, l'arrangeait pas mal. Heureusement que je ne me suis pas attachée car cet homme c'est avéré être un sacré pervers narcissique on ne peut plus énervant! J'ai eut droit aux multiples SMS « tu me déçois. Adieu » avant qu'il ne revienne une semaine plus tard, la queue entre les jambes et me suppliant de bien vouloir le laisser entrer. Quand il m’épargnait ce genre de crise irrationnelle, c'était des « j'ai très envie de te voir » six fois par jour au téléphone, mais qui restaient sans suite. Autrement dit je n'avais plus de nouvelles pendant deux semaines. Alors je veux bien que Monsieur ait des obligations familiales et professionnelles, mais est ce une raison pour me faire miroiter un 5 à 7 qui n'arrive quasiment jamais?
[via Diamondocean]
Le pire coup qu'il m'ait fait eut lieu il y a quelques mois déjà, et je ne m'en suis toujours pas remise. Je vous plante le décors : nous sommes tous les deux chez moi à faire monter la température, quand soudain, monsieur est pris d'un sursaut et me dit qu'il doit absolument appeler sa femme qui avait essayé de le joindre toute la journée... Okayyy, calmons donc nos ardeurs cinq minutes. Après un coup de fil de 10 bonnes minutes à sa chère et tendre épouse (que je plains malgré moi), le voilà qui me dit qu'il doit maintenant appeler la nourrice de ses gosses. Soit. Puis il rappelle sa femme. Ma patience a des limites. Après ces trois coups de fil, il m'annonce, sans honte aucune, qu'il doit aller chercher son fils chez la nourrice pour le déposer chez une amie de sa femme, qu'il en a pour 10 minutes maximum et qu'il renvient immédiatement. Je me rhabille tranquillement (beh oui) en prononçant un « à tout à l'heure » incrédule. Blasée, je me replonge dans mes cours et comme dirait Tata Sonia, j'ai remis du gloss. Non seulement il n'est pas revenu, mais pire, je n'ai plus eu de nouvelles pendant quelques semaines.
La dernière fois qu'il m'a contacté c'était pour me dire qu'il viendrait me voir dans la semaine. C'était il y a 10 jours et depuis silence radio. La prochaine fois qu'il essait de me joindre, je ferai la morte.
Edit : Il doit y avoir un truc ; à peine ai-je fini d'écrire ce billet que je reçois à SMS dudit homme marié. Et pour me proposer un plan qui m'a tellement dégouté que j'ose à peine y repenser... Burk! Au suivant!
