Oui parce que cette première semaine, malgré les cours et mon application, je l'ai un peu vécue en mode vacanzie. D'où une consommation excessive de panini, pizze, cocktails et dolci. Or, toutes ces belles et bonnes choses, si elles sont un régal pour le corps et l'esprit, ne font de bien ni au porte-monnaies, ni à la balance. Aussi ai-je décrèté, en mon âme et conscience (si,si), qu'il était désormais temps de me reprendre un peu en main. Parce que vivre deux mois à ce rythme-ci, ça risque de poser problème. Pis encore, quand je suis dans l'état d'esprit susmentionné, j'ai tendance à me laisser un peu aller. Autrement dit, je me coiffe de travers et me maquille à moitié... Croyez moi, ce n'est pas comme ça que je mettrais un bel Italien dans mon lit (les morfales aux cheveux sales ne sont pas si attirantes, parait-il).
Heureusement pour moi (et ma balance), les tomates et autres aubergines italiennes sont tellement belles qu'il est (trop) facile de passer à une alimentation plus légère. Je vous jure, vous verriez la couleur de ces tomates que vous deviendrez végétaliens!
Par la même occasion, j'ai rechaussé mes crampons talons et enfilé ma tenue de combat minijupe, ce qui n'est pas pour déplaire aux messieurs qui croisent mon chemin (veinards).
[Trouvailles du jour, lors d'une douce promenade sur l'Aventin]
Par ailleurs, sachez qu'avec les colocs, ça va de mieux en mieux. Déjà, le coloc-proprio m'a prêté des chaussons et pas n'importe lesquels, des qui font des massages de pieds (trop gâtée je suis). Et puis, je dois avouer que quand on parle en anglais, c'est tout de suite plus facile pour moi (mais c'est mal parce que je suis pas là pour ça). N'empêche que ça nous permet de communiquer plus aisément.
Et comme promis, je leur ai cuisiné du pain perdu, parce que dans cet appartement, le pain rassis s'amoncelle à une vitesse qui me déplait. Et je n'aime pas le gaspillage. C'est pourquoi je leur ai fait découvrir cette petite douceur, très française, à partir de tous les pains différents (pain de mie, baguette, pain de campagne, etc) dont regorge notre demeure. Vu le nombre de fois dont ils se sont resservi, j'ai bien l'impression que les colocs ont apprécié.
Et vous savez quoi? Ils ne m'en aime que d'avantage.
