Pour fêter convenablement la fête des géniteurs, mon papa nous a emmené ma mère, ma grand mère paternelle et moi même dans un très bon restaurant situé en Bourgogne profonde (c'est sa fête et c'est lui qui invite... cherchez l'erreur). Outre le sublime Puligny-Montrachet que nous avons descendu comme des barriques consommé avec moult prestance, j'ai fait sa fête à Jean François le (délicieux) homard ainsi qu'à des mises en bouche amusantes, soit une langouste enroulée dans de la pomme de terre, un gaspacio au potiron et une crème brulée de foie gras. Original.
Après quoi, le service étant un peu longuet, ma grand mère a (un peu) trop bu et commencé à déconner sévère sur le fait qu'elle se foutait de tout et qu'on la faisait grave chier. Mais ça, c'est la faute au méchant vilain pas beau Alzheimer.
Me voilà donc de nouveau dans mon chez moi parisien loin des parents, des amis, du calme un peu trop calme et des réflexions nostalgiques. Enfin je dis loin des parents mais pas pour longtemps, étant donné que Maman sera ce soir à Paris afin de m'apporter (en voiture) le résultat de notre virée Ikéa (je me voyais fort mal trimballer les casseroles dans le TGV). En échange je lui confierai les chats qui s'en vont passer quelques semaines à la campagne, me permettant ainsi de m'expatrier quelques temps.
D'ailleurs les chats m'ont fait une sacrée comédie à mon retour ! Ils ont commencé par faire du boudin parce que j’étais partie plusieurs jours et que ça ne leur a pas plu. Du coup ils sont aller bouder sur le toit. Au milieu de la soirée, alors que je trônais majestueusement au toilette, ils sont entrés de la sacro-sainte salle de bain pour réclamer des caresses. Premier calin-time alors que Lilith fait pipi, c'est très glam. La deuxième session a eut lieu à l'heure du dodo, quand ils sont venus me retrouver dans le lit pour me chaparder les oreillers. Ce matin, ils n'avaient pas bougé d'un poil et quand ils ont repéré que j'étais éveillée, y'en a un qui a pris place sur mon bras gauche et l'autre sur mon thorax, histoire d'être surs que je reste là. C’était partie pour une ronronthérapie interminable à laquelle j'ai mis fin pour cause de vessie (re)pleine. Et quand je pense que demain maman les emmène loin et que ce lundi est notre dernière journée ici tous les trois, avant longtemps, j'ai envie de pleurer. Mais cessons les lamentations. Je reprends possession de mes pénates en toute tranquillité, j'ai déjà fait (un peu) de ménage et j'ai retrouvé mes marques ainsi que mes bonnes habitudes.
Comme il en faut peu pour être heureux, j'ai pris la noble décision en ce premier lundi d'été, de profiter de mes chats jusqu'à ce que mort s'en suive et d'aller me balader rue de Rivoli histoire de reprendre contact avec Paris (non je ne dépenserai pas mes sous en babioles inutiles et donc indispensables).
Y'a Midas qui vient d'atchoumer ; A tes souhaits le chat.
