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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 09:58

 

Le dernier film de Sofia Coppola est une petite déception.

Après les très réussis Virgin Suicide et autre Lost in Translation, après l'esthétique rocko-baroque de Marie Antoinette, nous étions en droit d'attendre de la jeune réalisatrice une autre petite merveille. Vainement! Je ne dirais pas que tout est à jeter dans Somewhere, ce serait de mauvaise foi, mais l'enchantement Coppola n'est plus là. Le pitch est pourtant alléchant et offre une base plus que fertile :

Johnny (Stephen Dorff) est un acteur connu et reconnu, installé à l'hôtel Château Marmont de L.A et à la vie privée sulfureuse. Il aime les jolies filles, sa belle Ferrari, les clopes et l'alcool. Or malgré le sourire affiché lors des promo, Johnny est complétement paumé. Il lui faudra un poignet cassé et la cohabitation forcée avec sa fille adorée (Elle Fanning) pour s'en apercevoir et réagir.

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Difficile de ne pas aborder ce film sans penser à la propre enfance de la réalisatrice, elle même fille d'un cinéaste à succès. Difficile de ne pas se dire que la jeune Cleo n'est autre qu'un avatar de Sofia Coppola. Auquel cas il serait tentant de parler d'un film intimiste. Or si tel est le cas, il l'est bien trop (intimiste).

Malgré le talent déployé par les deux protagonistes, la mayo ne prend pas ( sauf pour les abdos de Stephen Dorff). Il manque un truc, quelque chose qui ferait que la magie opère. Car on a finalement l'impression que Sofia Coppola, en manque d'inspiration, a remplie son film de tout et... de rien! Certes, il est intéressant de suivre la vie d'un acteur, de distinguer le fossé entre l'image qu'on donne de lui et la réalité, ainsi que les turpitudes d'un séance de promo'. Dommage, ça ne suffit pas, le "mais encore...?" revient fréquemment et les longueurs se font sentir. De même, la solitude de cette fillette de 11 ans à la recherche d'attention paternelle n'est pas assez exploité. Comme si la réalisatrice elle-même s'en était défendu par pudeur!

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Reste une bonne trouvaille : la Ferrari comme symbole d'une vie matérialiste, vaine et d'une immaturité infructueuse.

Mais y'en a qui l'ont aimé ce film, alors why not?

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commentaires

A
<br /> <br /> à voir en dvd peut-être... mais je ne suis pas tentée pour le moment.<br /> <br /> <br /> <br />
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