[Tous les mercredis, avec Zette, MHF, Cortisone, Orfeenix, Joufflette, Chabada et Papiluc nous parlons de nos premières fois. N'hésitez pas à participer sur vos blogs ou dans les commentaires... ]
L'été est là (enfin il paraît) et pour beaucoup, l'heure des vacances a sonné. Or, si « congés » rime (plus ou moins) avec bonheur et farniente, il y a parfois des aléas, des tracas, des trucs qui le font pas...
Durant toute mon enfance, notre petite famille partait chaque été vers de nouvelles destinations. L'année de mes 7 ans, mes parents décidèrent de nous emmener sur la côté portugaise et c'est joyeusement que nous priment la route pour parcourir les quelques 2000 kilomètres qui nous séparaient de notre point d'arrivée.
Nous traversâmes évidemment l'Espagne, pays où nous décidâmes de poser nos bagages pour une nuit, dans un très bel hôtel. Ce soir là au restaurant, notre troupe était d'humeur fort gaie, et c'est dans la joie et la bonne humeur que nous commandons nos plats et boissons. Mon coca arrive. Je le bois goulument. Nos plats n'arrivent pas, je commande donc un second coca que je sirote plus calmement. Après quelques gorgées, nos plats sortent enfin des cuisines alors que le gaz commence à faire du stretching dans mon estomac. Au moment même où la gracile serveuse se penche devant moi pour déposer mon assiette de paella, son visage à 4 cm du mien, un énorme rot de mastodonte émane brusquement de ma bouche. Et quand je dis énorme rot, c'est énorme dans le sens que même Mike Tyson n'en fait pas de si beaux après 3 pintes de Heineken. Il y eut un instant suspendu entre la serveuse et moi. Après ces quelques secondes de malaise, elle s'en est allée sans mot dire alors que mon frangin et mon cousin riaient comme des rats psychotiques. Mes parents, extrêmement gênés, se sont platement excusé auprès de la jeune serveuse qui ne nous a plus décroché ni mot, ni sourire jusqu'à notre départ. Quant à moi, je me souviens avoir dit mon traditionnel : « bah quoi? C'est la faute au coca » .
Cette anecdote est restée dans nos annales familiales et j'y ai désormais droit à chaque fois qu'on me sert des bulles au restaurant.
Bonus : la honte estivale du chien.
Nous étions à Saint Malo, toujours en famille, et notre caniche Epona était encore jeune et pimpante. Et déjà particulièrement débile aussi. Nous logions dans un chouette hôtel dont la porte qui séparait le hall à la rue était vitrée (détail d'importance capitale). Ce matin là, la chienne était toute fofolle à l'idée d'aller gambader sur la plage, aussi se précipita-t-elle dans le hall en direction de la rue, sans imaginer que la porte d'ordinaire ouverte, était fermée ce jour là.
BANG!
Ça n'a pas fait un pli ; le chien à littéralement foncé dans la vitre (sans rien cassé hein, c'était un petit chien), a été sonné pendant une minutes vingt huit et toutes les personnes présentes alentour (une bonne vingtaine) se sont esclaffé en se demandant comment un chien pouvait être aussi con.
Après ça et jusqu'à la fin de sa vie, Epona développa une véritable phobie des portes.